Comment accroître l’efficacité des herbicides en post-levée du maïs ?
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Des adventices plus développées avec une cuticule épaissie, des températures plus élevées, une faible hygrométrie, un développement hétérogène des mauvaises herbes et des graminées difficiles à gérer : la liste des conditions limitantes en désherbage post-levée du maïs invite à trouver de sérieux coups de pouce. Parmi les solutions : l’emploi d’adjuvants pour accroître la répartition et la pénétration des gouttes d’herbicide sur les feuilles.
Comment accroître l’efficacité des herbicides en post-levée du maïs ?
De Sangosse - Jeudi 24 juin
Des adventices plus développées avec une cuticule épaissie, des températures plus élevées, une faible hygrométrie, un développement hétérogène des mauvaises herbes et des graminées difficiles à gérer : la liste des conditions limitantes en désherbage post-levée du maïs invite à trouver de sérieux coups de pouce. Parmi les solutions : l’emploi d’adjuvants pour accroître la répartition et la pénétration des gouttes d’herbicide sur les feuilles.
Le trio PSD fait toujours du bruit entre les rangs de maïs ! PSD, un groupe de rock ? Malheureusement non, juste trois graminées, panics, sétaires et digitaires mais qui se caractérisent aussi par un esprit rebelle. En post-levée, elles peuvent vite nécessiter un rattrapage. Les sétaires sont alors les plus difficiles à éliminer. À mesure que les graminées grandissent, leur cuticule s’épaissit, empêchant la pénétration rapide des molécules herbicides. Les chardons, les liserons, et toutes les dicotylédones qui se multiplient par rhizome, sont, elles aussi, plus difficiles à toucher à un stade avancé de leur développement. Quant aux renouées, mercuriales et autres adventices à larges feuilles, elles se recroquevillent en pleine journée par temps sec, et sont ainsi moins perméables aux herbicides appliqués. Résultat : des efficacités qui ne sont pas toujours au rendez-vous ou à la hauteur des attentes. Enfin, les produits au mode d’action systémique nécessitent une bonne hygrométrie pour rentrer dans la plante et être véhiculé jusqu’aux racines pour les contrôler.
Les conditions limitantes du désherbage, compensées avec les adjuvants
L’emploi d’adjuvants avec les herbicides de post-levée précoce ou lors des interventions de rattrapage au stade 4 à 6 feuilles du maïs compensent ces contraintes aux champs. « Nos technologies, LI 700 star et Astuss ont toutes les deux une base huileuse, elles assurent une meilleure répartition et rétention des gouttes de bouillie sur la feuille, complète Frédéric Pagès, chef marché adjuvants. En cas de hausse des températures, la pénétration des matières actives au sein de la plante est facilitée par l’adjonction d’adjuvants à base d’huile qui ralentissent l’évaporation d’une fraction des gouttes. » Autre bénéfice : plus lourdes, les gouttes ne seront plus sujettes à la dérive. »
Pour les maïsiculteurs, cette efficacité renforcée des herbicides de post-levée apportent de la souplesse d’emploi. Rares sont les situations où les adventices sont toutes au même stade de développement. « Entre 2 feuilles et 4 feuilles, l’efficacité d’une matière active diminue significativement, ajoute Frédéric Pagès. Cuticules épaisses ou non, avec les adjuvants, ces différences sont lissées. »
L’adjuvant Astuss améliore l’efficacité des herbicides de 8 % sur graminées et de 15 % sur sétaires glauques par rapport à une association avec l’adjuvant de référence.
Programme de désherbage de post-levée en mono application (Sapourenx, Landes)
Témoin : 240 sétaires glauques et I54 chénopodes par m2
Programme herbicide J+ 15 avec Astuss
Programme herbicide J + 15 sans Astuss