Glyphosate et malathion : le Gouvernement se dit vigilant
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« Le classement de cinq substances comme potentiellement cancérigènes par l’Organisation mondiale de la santé doit être pour nous […] un signal très fort de mobilisation et d’alerte : nous ne pouvons pas faire comme si ces produits ne comportaient pas des risques pour leurs utilisateurs », a répondu Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, aux interrogations de Laurence Abeille, députée écologiste du Val-de-Marne, au cours de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale le 25 mars. Et d’évoquer le futur sort des deux molécules encore autorisées en Europe : le glyphosate et le malathion. Concernant le glyphosate, la ministre a rappelé qu’une évaluation européenne de sa toxicité était en cours. « Elle devra faire l’objet d’une analyse précise par les agences sanitaires. » Et de préciser que le gouvernement est très mobilisé et vigilant. « Stéphane Le Foll a fait de la réduction des herbicides une des priorités de son action, puisque les agriculteurs sont les premiers concernés par les risques qu’ils comportent. » Remplacer le malathion en Guyane Concernant le malathion, Marisol Touraine a précisé qu’en Guyane, les pulvérisations de produits en contenant, autorisés de manière dérogatoire pour lutter contre l’épidémie de chikungunya, avaient été suspendues, et que « les agences sanitaires doivent désormais déterminer ce qu’elles devront préconiser en cas de nouvelle épidémie, étant donné l’inefficacité des autres produits ».
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