Semences : les professionnels créent l'« Union française des semenciers »
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Plus de 100 entreprises travaillant dans le secteur des semences (groupes internationaux, coopératives ou PME familiales) viennent de donner naissance à l’Union française des semenciers (UFS). La première assemblée générale s’est tenue le 25 mars. Alors que le directeur général est élu - mais son nom non dévoilé -, le conseil d’administration, composé d’une quinzaine de personnes (1) n’est pour l’heure que provisoire. Cette nouvelle structure vise à réunir et représenter l’ensemble des entreprises semencières françaises, toutes espèces confondues (maïs, protéagineux, oléagineux, céréales, potagères et fleurs, betteraves, fourragères et gazon) et tous métiers confondus (obtention, production et mise en marché). L’UFS est appelée à suppléer les 6 précédentes structures : Afsa, Seproma, Oleosem, SPFGB, FFSFG et FNPSP. Une action qui devrait permettre au secteur de peser plus significativement auprès des pouvoirs publics notamment. A.G.
(1) Un représentant de Caussade, Desprez, Syngenta, Pioneer, Jouffray Drillaud, Monsanto, Top Semences, BARENBRUG, Artérris, Maïsadour, Gautier Semences, Limagrain, In Vivo, Plon SAS et RAGT
Via l’UFS, les entreprises semencières assureront une prise de parole coordonnée et une expertise collégiale sur les principaux sujets transversaux, les débats de société et les enjeux économiques de la filière tels que propriété intellectuelle, recherche et innovation technologique, biodiversité, qualité, environnement et développement durable. L’UFS se veut un signal fort de modernité et de cohésion adressé à tous ses partenaires : pouvoirs publics, organisations internationales, client ou concurrents.
A côté des missions transversales, l’UFS poursuivra, au travers de 6 sections par familles d’espèces, les missions spécifiques des 6 précédentes structures : liens avec les filières, actions spécifiques, promotion de l’image …
En chiffres
Les entreprises semencières françaises, c’est 2 milliards d’euros de CA (2è producteur européen), dont 1/3 à l’export (2ème exportateur mondial).