Biocontrôle anti-limaces IronMax Pro : un atout pour les filières de qualité
Le | Contenu sponsorisé - Archives
Référence-environnement : Votre solution biocontrôle anti-limaces IRONMAX PRO fait la preuve de son efficacité. Cela peut-il faire évoluer le marché ?
Pierre Olçomendy : Le biocontrôle devrait peser 30 % du marché des anti-limaces à horizon 2021. Notre solution figure parmi les 36 fiches d’action du contrat de solutions de la FNSEA, elle fait aussi l’objet d’un fiche standard dans le cadre des CEPP. Indéniablement, IRONMAX PRO répond aux attentes du marché de réduire l’impact environnemental de la protection phytosanitaire. Son efficicaté provient d ‘une substance naturelle, le phosphate ferrique mais aussi de la formulation de l’appât.
R.E. : Une dynamique est amorcée avec le biocontrôle. Dans votre portefeuille de produits, vous avez aussi la solution conventionnelle composée de métaldéhyde, METAREX INO. Comment structurez-vous votre offre ? Allez-vous abandonner le conventionnel ?
P.O. : Les solutions composées de métaldéhyde captent aujourd’hui 85 % du marché et vont à l’avenir laisser des parts de marché au biocontrôle. METAREX INO réalise actuellement 50 % de part de marché du segment conventionnel. Nous n’allons pas lâcher le produit. D’abord, nous investissons dans la recherche et le développement pour faire évoluer METAREX INO en tenant compte des nouvelles attentes. Nous avons une équipe qui travaille au quotidien. Les leviers ? Diminuer la dose à l’hectare, jouer avec l’appât associé Colzactif, formulé avec du colza. Malgré nos travaux de recherche, il n’existe pas pour l’instant de nouvelles matières actives molluscicides, mais en améliorant le profil du produit, en accentuant la communication sur les bonnes pratiques d’utilisation, via notre démarche Ciblage, en conseillant un épandage de qualité avec le matériel Spando, pour bien répartir les granulés sur le sol, l’impact environnemental est réduit considérablement. Autre enjeu : nous devons conserver un pool de solutions, par sécurité.
R.E. : Comment guider le choix d’un anti-limaces ?
P.O. : Nous recommandons d’utiliser IRONMAX PRO pour les cultures conduites dans le cadre de l’agriculture biologique, de la certification haute valeur environnementales, et pour réduire l’indicateur Indice de fréquence de traitement. IRONMAX PRO est aussi réservé aux parcelles sensibles, proches des canaux ouverts. Par exemple, dans les zones avec de forts risques d’érosion, nous conseillons d’employer cette solution.
R.E. : Quel conseil pour l’application ? Est-ce plus complexe que pour un produit conventionnel ?
P.O. : La formulation d’IRONMAX PRO avec l’innovation Colzactif permet de maitriser l’appétence vis-à-vis limaces : les granulés restent disponibles longtemps à la surface du sol. À ce bon comportement s’ajoute une facilité d’application. Pour les agriculteurs, le raisonnement de la protection est identique à celui d’un traitement avec un granulé de métaldéhyde, ce qui facilite son adoption : suivi de l’évolution des populations de limaces grâce aux observations et aux outils d’aide à la décision dans le cadre de notre démarche Ciblage, épandage soigné avec un matériel adapté. Le développement d’une solution biocontrôle tient aussi de sa facilité d’application et de l’accompagnement proposé par les conseillers techniques.
- L’importance de l’appât
Les granulés anti-limaces De Sangosse contiennent moins de 5 % de substances molluscicides. Soit 3 % de phosphate de fer dans le cas d’ IRONMAX PRO, et 4 % de métaldéhyde pour METAREX INO. Leur efficacité tient également de la composition des 95 % restant, qui constituent l’appât. « La meilleure des matières actives n’est utile que si elle est ingérée par le ravageur, rappelle Pierre Olçomendy. D’où l’intérêt d’un travail sur l’attractivité et la résistance à la casse des granulés, à laquelle nous sommes très attentifs. »