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PNPP : cinq organisations appellent à une classification spécifique

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__Les amis de l’ortie, l’Aspro-PNPP, Nature & Progrès, Les Amis de la Terre et la Confédération Paysanne réclament que la Loi Grenelle II, qui sera soumise à l’Assemblée nationale début 2010, différencie les Préparations naturelles peu préoccupantes__, les PNPP, des produits phytopharmaceutiques et que le ou les éléments naturels à partir desquels sont élaborés les PNPP soit inscrit dans une liste spécifique. Cette différenciation éviterait d’avoir à inscrire les matières actives utilisées dans les PNPP à l’annexe I de la directive 91/414/CEE, comme l’exige la loi française actuelle. Une inscription impossible, selon les cinq organisations, car inadaptée, longue et coûteuse. G.G. « Même l’Itab, l’Institut technique de l’agriculture biologique, a renoncé à cette inscription, après quinze mois de travail sur cinq dossiers », précise Bernard Bertrand, porte-parole pour Les amis de l’ortie, le 12 novembre, lors d’une conférence de presse commune aux cinq organisations. « L’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont facilité l’emploi et la commercialisation de ces préparations. En France, nous sommes en plein paradoxe, poursuit Vincent Mazière, porte-parole pour l’Aspro-PNPP. L’objectif est de réduire de 50 % la quantité de pesticides employée à l’horizon 2018, mais les PNPP, qui représentent une alternative réelle et intéressent les collectivités locales, les jardiniers, et même les agriculteurs conventionnels, sont interdites. » Une interdiction qui a conduit la DGCCRF* à inquiéter plusieurs utilisateurs ces dernières années. « Sans suite, car une tolérance est acceptée au niveau du ministère de l’Agriculture, ajoute Bernard Bertrand. Mais jusqu’à quand ? » Pour Vincent Mazière, « l’espoir que les PNPP restent légales est encore possible, mais nous sommes dans la dernière ligne droite ». Raison pour laquelle le responsable propose une pétition en ligne sur le site d’Aspro-PNPP. *DGCCRF : direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes