Traité transatlantique et LMR : un danger pour la santé des consommateurs ?
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Les Etats-Unis et l’UE doivent veiller à ce que les denrées importées respectent les limites maximales de résidus (LMR) fixées par le Codex Alimentarius, programme sous l’égide de l’Onu : telle est l’une des dernières propositions de l’UE, rendue publique le 7 janvier, dans les négociations en cours relatives au traité transatlantique Tafta. Ces LMR Codex étant souvent supérieures à celles actuellement fixées par la législation européenne, des associations environnementalistes, comme l’américaine Ciel (Center for international environmental law) ou la française Générations futures, s’inquiètent des conséquences sur la santé des consommateurs européens. Une inquiétude non fondée, selon François Massenot, responsable du service Affaires réglementaires et évaluation du risque chez Syngenta : « Les LMR représentent des valeurs réglementaires, non des valeurs toxicologiques. Même si des LMR Codex plus élevées devaient être utilisées, la dose journalière admissible (DJA) et la dose de référence aigüe (ARfD) devront toujours être respectées. La sécurité du consommateur a donc toujours le dernier mot. »