Baisse des émissions de GES, LCA salue « un engagement résolu du secteur »
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Selon des premiers chiffres publiés par le Citepa, le secteur agroalimentaire a baissé ses émissions de CO2 de 12,3 % en 2023 comparé à 2022. Pour La coopération agricole (LCA), ces bons résultats découlent de « pratiques plus durables » adoptées par le secteur depuis l’engagement de décarbonation pris par les coopératives en 2020.
Les premières estimations du Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique) sur les émissions de gaz à effet de serre en France, en baisse de 4,8 % sur l’année 2023 par rapport à 2022, ont été publiées le 20 mars 2024. Parmi les secteurs les plus actifs dans la diminution de la production de CO2, l’agroalimentaire figure en bonne position, avec 12,3 % d’émissions en moins. « Cette performance témoigne de l’engagement résolu du secteur et de ses entreprises à adopter des pratiques plus durables et à réduire son empreinte carbone », se félicite La coopération agricole (LCA) dans un communiqué du 25 mars.
Un travail « sur l’amont comme sur l’aval des filières »
Selon LCA, ces résultats encourageants saluent l’engagement pris en 2020 par les coopératives pour décarboner leurs activités, « en opérant sur l’amont comme sur l’aval des filières ». « En mobilisant des leviers tels que, le diagnostic, le conseil, la formation et l’innovation, les coopératives agricoles participent et accompagnent la réduction des émissions de CO2 tout au long de la chaîne de valeur agricole », détaille l’association. Celle-ci souligne la nécessité de « l’aide et le soutien financier de l’État pour déployer les solutions […] dans les prochaines années ». En effet, LCA chiffre les coûts de la baisse de 25 % de ses émissions agricoles d’ici à 2030 à 800 millions €/an, « et ce sans inclure le coût d’accompagnement au changement de pratiques agricoles, qui sera au cœur des enjeux de transitions ».