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Céréales, les dégâts et les contaminations liées aux pucerons

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En transmettant les virus de la Jaunisse nanisante de l’orge, ou JNO, les pucerons affectent la taille et la biomasse des céréales. Pendant la montaison, les talles régressent. Les parcelles prennent un aspect « moutonné ». À la récolte, les pertes peuvent atteindre 100 % du potentiel des orges et 50 % de celui des blés d’hiver.

Céréales, les dégâts et les contaminations liées aux pucerons
Céréales, les dégâts et les contaminations liées aux pucerons

Céréales, les dégâts et les contaminations liées aux pucerons

Syngenta - Lundi 4 octobre

En transmettant les virus de la Jaunisse nanisante de l’orge, ou JNO, les pucerons affectent la taille et la biomasse des céréales. Pendant la montaison, les talles régressent. Les parcelles prennent un aspect  « moutonné ». À la récolte, les pertes peuvent atteindre 100 % du potentiel des orges et 50 % de celui des blés d’hiver.

Biocontrôle et sensibilité des variétés à l’étude pour lutter contre la JNO - © D.R.
Biocontrôle et sensibilité des variétés à l’étude pour lutter contre la JNO - © D.R.

Ronds jaunes dans les parcelles de céréales, régression de talles, dernière feuille étalée qui prend une coloration rouge… Les pucerons arrivent dès le mois d’octobre, mais les symptômes de leurs attaques sont visibles en sortie d’hiver et pendant toute la période printanière. Porteurs des virus de la Jaunisse nanisante de l’orge (JNO), ces ravageurs sont susceptibles de réduire à néant le rendement des céréales.

Taille et biomasse des céréales réduites

Les dégâts commencent entre la fin du tallage et le début de la montaison, où des ronds jaunes apparaissent dans les parcelles. Comme son nom l’indique, la jaunisse nanisante de l’orge réduit la taille et la biomasse de la plante. Globalement pour les céréales, elle entraîne une régression des talles pendant la montaison et affecte fortement les orges, mais également les blés.

Deux phases de contaminations

L’invasion de pucerons porteurs de JNO amène deux phases de contamination dans les parcelles de céréales. En premier lieu, les insectes transmettent le virus à la plante. Ensuite, la population croît par reproduction asexuée. Cette multiplication génère des individus aptères qui se déplacent peu. Ils acquièrent le virus en se nourrissant de plantes infectées puis le transmettent à de nouvelles plantes : c’est la contamination secondaire.

Les pucerons véhiculent la Jaunisse nanisante de l’orge qui entraîne une régression des talles des céréales pendant la montaison. Les dégâts peuvent aller de -50 % pour les blés à la perte intégrale de la récolte pour les orges.

Aurélie Bogers

Expert technique national

Perte intégrale pour les orges et -50 % pour les blés

« La nuisibilité des pucerons est liée à la transmission du virus et au temps dont il dispose pour se multiplier dans la plante : lorsqu’ils envahissent les champs dès le début de l’automne, la nuisibilité est à son maximum. Les dégâts peuvent atteindre 40 % à 50 % du potentiel des blés d’hiver », explique Aurélie Bogers, expert technique national Syngenta. Les orges y sont plus sensibles : la récolte entière peut être compromise. En cas de pullulation, les piqûres alimentaires de ces insectes peuvent également être à l’origine de dégâts plus directs, et donc de pertes supplémentaires.

Les pucerons vecteurs de la Jaunisse nanisante de l’orge (JNO)

Plusieurs espèces de pucerons sont responsables de la transmission du virus de la Jaunisse nanisante de l’orge, ou JNO : Le Rhopalosiphum padi (R padi), le Metopolophium dirhodum,  le Sitobion avenae… Largement répandu en France, le R padi présente une génération sexuée et douze générations asexuées.

Retrouvez toutes les informations utiles et les conseils de l’expert André Fougeroux, Président de la commission ravageurs de Végéphyl, dans l’émission spéciale pucerons

Ecoutez l’émission spéciale

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L’innovation Inatreq active assure les rendements à venir, tout en combinant rentabilité et souplesse de positionnement - © D.R.
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