L’offre biocontrôle anti-limaces : la réponse aux évolutions réglementaires
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Au 1er octobre 2021, tous les appâts contenant plus de 3 % métaldéhyde devront avoir une nouvelle signalétique sur leur étiquette. Classé CMR2 depuis mars 2020, leur stockage et utilisation sont devenus plus contraignants. Des alternatives efficaces, plus souple d’emploi, non classées, sont disponibles pour contrôler les limaces dans toutes les cultures.
L’offre biocontrôle anti-limaces : la réponse aux évolutions réglementaires
De Sangosse - Mardi 8 juin
Au 1er octobre 2021, tous les appâts contenant plus de 3 % métaldéhyde devront avoir une nouvelle signalétique sur leur étiquette. Classé CMR2 depuis mars 2020, leur stockage et utilisation sont devenus plus contraignants. Des alternatives efficaces, plus souple d’emploi, non classées, sont disponibles pour contrôler les limaces dans toutes les cultures.
En misant sur le biocontrôle, la stratégie de De Sangosse consiste à proposer des solutions de protection non classées d’un point de vue toxicologique. Le segment des produits anti-limaces est un bon exemple de la transition de l’offre. Le métaldéhyde, molécule qui en 2019 représentait 85 % du marché des anti-limaces, cède du terrain au phosphate ferrique IPmax, une substance naturelle. Car, depuis mars 2020, les produits anti-limaces dont la concentration en métaldéhyde est supérieure ou égale à 3 % sont classés cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR2). Une période d’adaptation a été accordée aux fabricants et aux distributeurs pour modifier les étiquettes, réorganiser le stockage. Elle se termine le 1er octobre 2021.
L’alliance du biocontrôle et du metaldéhyde : pas de classement toxicologique
Cette évolution réglementaire a été anticipée par les équipes de De Sangosse. Les agriculteurs qui souhaitent conserver cette molécule, notamment pour des raisons économiques mais sans avoir les contraintes logistiques de stockage et sociales aux CMR2 (voir encadré), peuvent utiliser une solution mixte. Avec Metarex duo, le granulé dose 1 % de métaldéhyde et est associé avec du phosphate ferrique IPmax à 1,62 %. Cette formulation lui permet d’être sans classement toxicologique. Son délai de réentrée est de 6 heures en plein champ contre 48 heures pour les produits composés de métaldéhyde et classés CMR2. « Lancé en 2019, Metarex duo a pris le relais de l’historique Metarex Ino, explique Pierre Olçomendy, chef marché anti-limaces chez De Sangosse. Cet appât est la référence du marché en termes d’efficacité, en combinant deux modes d’actions sur la limace. »
En 2020, Metarex duo a été utilisé sur plus de 15 % des surfaces en France. Quant à Metarex Ino, il ne se fabrique plus depuis l’été 2020.
Deux solutions biocontrôles anti-limaces en complément
Metarex duo est aussi un moyen de changer progressivement de stratégie de protection si l’on souhaite s’orienter vers le biocontrôle, par exemple avec le produit IronMax Pro. Apportant un haut niveau d’efficacité, cette solution alternative s’adresse aux cultures sous contrat notamment Quant à IronMax MG, avec des granulés plus petits qu’IronMax Pro, il remplace Magisem Protec à 4 % . Cet appât s’emploie en mélange avec les semences. « Il s’utilise avec les mêmes doses et mêmes réglages que Magisem, facilitant le changement pour les agriculteurs, souligne Pierre Olçomendy. C’est une manière de développer le biocontrôle sans complexifier l’itinéraire. » Le biocontrôle permet de réduire l’IFT et répond aux attentes sociétales en respectant l’environnement.
« La démarche Zéro dans l’eau à laquelle adhère De Sangosse avec sa démarche Ciblage, propose un guide opérationnel pour réussir le changement de produit. »
Pierre Olçomendy
chef marché anti-limaces chez De Sangosse
Metarex Duo, une double efficacité et moins de metaldéhyde par hectare
Metarex Duo est issu d’un long procédé de fabrication, fondé sur une sélection rigoureuse d’ingrédients et sur l’association de deux matières actives, le métaldéhyde et le phosphate ferrique IPmax, dans un appât sphérique pour un épandage régulier sur 28 m et une résistance à la casse.
La synergie créée par l’association des 2 matières actives permet de réduire de 4 à 7 fois la quantité de métaldéhyde apportée à l’hectare.
Les modes d’action des molécules :
- Metaldéhyde : destruction cellulaire Destruction des cellules productrices de mucus situées sur la peau et dans le système digestif
- Phosphate ferrique IP : blocage de la digestion Perturbation du métabolisme du calcium par accumulation dans l’intestin et la glande digestive
Les contraintes réglementaires liées aux granulés anti-limaces classés CMR2
Pour les agriculteurs qui utilisent des granulés composés de metaldéhyde, dosé à 3 % et plus, ils doivent faire face à des contraintes logistiques plus drastiques.
- Une zone spécifique dans le local de stockage des produits phytosanitaire doit être réservée aux CMR2, séparés des autres spécialités.
- La Redevance Pollution Diffuse est de 9 € /Kg de substance active
- Le délai de réentrée passe de 6 h à 48 h.
- Le salarié doit être informé qu’il utilise des produits classés CMR 2.
L’exploitant doit mettre à jour l’évaluation des risques consignée dans le Document unique. - L’employeur doit aussi essayer de remplacer les produits CMR par d’autres moins dangereux. La prévention de ce risque d’exposition relève du Code du travail articles R. 4412-59 à R. 4412-93