Référence agro

Maïs et tournesol, les protéger contre les limaces dès le semis

Le | Contenu sponsorisé - Biocontrole

Personne ne sème pour nourrir des limaces ! La stratégie de protection des cultures de printemps contre ces mollusques se raisonne au moins deux semaines avant les semis. C’est d’ailleurs toute la force collective du réseau de piégeurs de l’Observatoire de De Sangosse. Car, dès le dépassement des seuils de nuisibilité, l’alerte est donnée et l’épandage des granulés au plus près des graines s’impose.

Maïs et tournesol, les protéger contre les limaces dès le semis
Maïs et tournesol, les protéger contre les limaces dès le semis

Maïs et tournesol, les protéger contre les limaces dès le semis

De Sangosse - Mardi 23 mars

Personne ne sème pour nourrir des limaces ! La stratégie de protection des cultures de printemps contre ces mollusques se raisonne au moins deux semaines avant les semis. C’est d’ailleurs toute la force collective du réseau de piégeurs de l’Observatoire de De Sangosse. Car, dès le dépassement des seuils de nuisibilité, l’alerte est donnée et l’épandage des granulés au plus près des graines s’impose.

Maïs et tournesol, les protéger contre les limaces dès le semis - © D.R.
Maïs et tournesol, les protéger contre les limaces dès le semis - © D.R.

Les semis de maïs approchent, le choix des variétés, de la densité, voire de l’écartement des rangs est déjà arrêté. Côté protection de la culture, les programmes herbicides se peaufinent avec les observations à la parcelle. Mais avant de penser désherbage, un ravageur menace directement le démarrage de la culture, ou plutôt la germination de la semence : les limaces. Et la graine de maïs n’est pas la seule à avoir leurs préférences. Celle de tournesol les attirent tout autant.

Piéger les limaces avant le semis

Les limaces ne se contentent pas des seules graines. Si la culture réussit à lever, les pousses risquent d’être dévorées. Pour évaluer le niveau de population à la parcelle, la scruter avant de passer le semoir ne donnera pas vraiment d’indications car les limaces sortent uniquement la nuit. « La seule alternative est de disposer des pièges a minima deux semaines avant le semis, recommande Pierre Olçomendy, chef marché anti-limaces chez De Sangosse. Le seuil d’intervention avant semis pour le tournesol est de 5 limaces/m² et pour le maïs de 10 limaces/m². »

Le piégeage constitue le point de départ d’une stratégie de protection efficace.  Ce qu’organise De Sangosse avec son Observatoire anti-limaces, alimenté par un réseau de plus de 600 agriculteurs dans le cadre de sa démarche Ciblage.  Les données sont analysées et consultables sur le site www.ciblage-antilimaces.fr et son application smartphone. L’observation sera d’ailleurs simplifiée à l’avenir, puisque De Sangosse va proposer aux piégeurs l’outil connecté Limacapt.

Ce capteur autonome au champ évalue au quotidien le nombre de limaces dans la parcelle en période de risque…

Appliquer le granulé contre les limaces au plus près de la semence

Lorsque les seuils de nuisibilité sont dépassés, une application de granulés, en plein, avant le semis et sur un sol nu est recommandée. Le granulé apporte de la nourriture.  « Les granulés de biocontrôle  Ironmax Pro composés de phosphate ferrique IPMax et ceux associant cette matière active à du métaldéhyde sous marque Metarex Duo bénéficient de la technologie Colzactif, complète Pierre Olçomendy. Cette recette mise au point dans notre centre de recherche, élaborée à partir d’huile de colza, rend l’appât très attractif. » L’idéal pour protéger la germination est de les positionner au plus près de la graine, dans la ligne de semis à l’aide des microgranulateurs du semoir.

La durée d’action des antilimaces Ironmax Pro et de Metarex Duo est de 10 jours pour une pluviométrie de l’ordre de 60 mm sur cette période. Toutefois, appliqué sur la ligne de semis, ces deux marques de granulés protègeront la jeune tige. Ainsi placé en surface du sol, l’anti-limaces protège la plantule.

Les points clés pour mieux évaluer le risque limaces

Pour pouvoir bien anticiper le risque limaces, il faut tenir compte :

  • des facteurs agronomiques
  • de la sensibilité de la culture
  • des conditions météorologiques
  • du niveau des populations de limaces bien avant le semis, en réalisant le piégeage

Les agriculteurs qui ne piègent pas peuvent estimer la pression limaces en accédant aux résultats de l’Observatoire limaces. Ce dernier recense l’activité limaces par secteur géographique.

Une réduction de 40 % de la facture en anti-limaces pour un agriculteur suivant les résultats de l’OAD Observatoire

L’innovation Inatreq active assure les rendements à venir, tout en combinant rentabilité et souplesse de positionnement - © D.R.
L’innovation Inatreq active assure les rendements à venir, tout en combinant rentabilité et souplesse de positionnement - © D.R.