Azote, ne gaspillons pas les unités !

Yara - Vendredi 22 avril 2022

Qu’il s’agisse d’enjeux environnementaux ou économiques, l’ajustement de la dose d’azote aux cultures est plus que jamais nécessaire. En réalisant un diagnostic de nutrition azotée sur une culture en cours de croissance, le N-Tester permet d’adapter la fertilisation azotée au plus près des besoins réels de la plante. Au bénéfice du rendement et de la qualité des productions !

Alors que les prix sont sur une tendance haussière et que la guerre en Ukraine risque de limiter les disponibilités en éléments fertilisants, l’apport d’azote aux cultures doit être le plus efficient possible. Pour y parvenir, un outil de pilotage reconnu et éprouvé existe depuis 1997 : le N-Tester, qui ajuste les apports d’azote de fin de cycle à l’échelle de la parcelle.

Ajuster et adapter aux besoins réels

Le besoin en azote d’une culture varie fortement et selon plusieurs facteurs : parcelle, climat, croissance, …  Un diagnostic, effectué directement dans la parcelle, permet d’estimer précisément la quantité nécessaire et la période optimale d’apport d’engrais azoté. En fractionnant la fertilisation en plusieurs apports pilotés, la dose d’azote s’ajuste et s’adapte aux besoins réels de la culture.

30 feuilles, répétées quatre fois

Le N-Tester associe la méthode du bilan prévisionnel de l’azote du Comifer à un indicateur d’état de nutrition azotée en cours de montaison. Celui-ci s’obtient en mesurant la teneur en chlorophylle des feuilles par voie optique : il dépend fortement du stade de croissance, de la variété, des conditions climatiques et de la biomasse. L’établissement du diagnostic consiste à interpréter la valeur affichée sur le N-Tester après avoir pincé 30 feuilles, à quatre reprises dans la parcelle. Ce diagnostic appuie la décision d’intervenir, ou non, avec un apport complémentaire d’azote.

Prévoir, fertiliser, ajuster

L’utilisation du N-Tester s’avère très simple. Une fois la dose prévisionnelle d’azote calculée, celle-ci doit être minorée de 40 à 70 unités pour être apportée lors des deux premiers passages d’azote (ou aux trois premiers dans le cas de quatre apports). La quantité restante est alors réservée jusqu’au dernier apport, selon l’ajustement N-Tester. En diagnostiquant l’état de nutrition azotée, le N-Tester permettra d’ajuster la dose finale selon les besoins réels de la culture.

N-Tester couvre 6 cultures :  blé tendre, blé améliorant, blé dur, orge d’hiver, orge de printemps brassicole, maïs grain, pomme de terre de consommation

Attention : certaines cultures nécessitent la mise en place d’une petite zone de référence sur-fertilisée à mettre en place précocement , pour plus de précisions  : https://www.yara.fr/fertilisation/livre-blanc/manuel-utilisation-ntester/

Gain moyen de 18,5 €/ha

Le N-Tester répond à plusieurs enjeux cruciaux pour l’agriculture. Sur le plan environnemental tout d’abord, en améliorant le raisonnement de la fertilisation azotée et en appliquant plus souvent la juste dose. L’utilisation d’un engrais type ammonitrate ajoute un second intérêt environnemental, en limitant les pertes dans l’atmosphère. Ensuite, le rendement et la qualité des productions progressent grâce au N-Tester, avec un gain moyen de rendement de 1,2 q/ha et +0,3 points de protéines, sans augmenter la dose d’azote*. Enfin, grâce à l’économie d’engrais (40 unités) et au gain de rendement (jusqu’à 10 q/ha), le bénéfice net moyen permis par le N-Tester est de 18,5 €/ha, (aux conditions économiques actuelles) en déduisant le coût de pilotage (2 à 3 €/ha).

*Résultats issus de 240 essais menés de 1994 à 2002

N-Tester BT, un OAD de nouvelle génération

Conception plus ergonomique et robuste, connexion Bluetooth, le nouveau N-Tester BT est arrivé ! Compatible avec tous les smartphones, il est désormais intégré à la plate-forme Atfarm.

Plus d’informations sur le site atfarm.fr