Comment gérer plus durablement sa fertilisation azotée ?
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La fertilisation azotée est un des facteurs les plus impactant dans le bilan carbone de la production agricole d’une tonne de blé. Or, sans parler uniquement de réduction d’usage, plusieurs leviers peuvent être mis en place pour optimiser la fertilisation azotée, son efficience, et ainsi réduire son empreinte sur l’environnement.
Choisir une forme d’azote générant peu de pertes dans l’environnement
En utilisant de l’ammonitrate, comme MYPREMIAN® 33,5 N de LAT Nitrogen, avec 50 % d’azote nitrique et 50 % d’azote ammoniacal, les pertes d’azote par volatilisation seront réduite par rapport à l’utilisation d’urée ou de solution azotée
Choisir des engrais avec une excellente qualité physique pour un épandage précis
Avec un engrais aux qualités physiques excellentes (densité, granulométrie) comme les engrais LAT Nitrogen, votre épandage sera plus précis. Ainsi, vous pourrez apporter à votre culture la bonne dose, au bon moment et au bon endroit, en utilisant par exemple des outils d’aide à la décision.
L’utilisation de tels outils permet aussi d’optimiser l’efficience de l’azote apporté.
Par exemple, dans un essai mené sur blé tendre d’hiver en 2023, nous avons comparé une fertilisation azotée classique à une fertilisation avec pilotage du dernier apport en utilisant notre outil N-PILOT®.
+ 3 qx/ha pour la modalité pilotée avec le N-PILOT® en apportant de l’ammonitrate MYPREMIAN® 33,5 N en comparaison avec le fractionnement classique avec une dose totale de 130 UN versus 180 UN pour la dose classique.
Sur cette campagne, le 1er apport réalisé classiquement à fin tallage a été très mal valorisé à cause du manque de précipitations suivant l’apport. Ce qui explique la très bonne performance des modalités suivies par le N-PILOT où cet apport à tallage a été supprimé.
L’apport d’un produit soufré tel que le MYNITRAS® 27 N +10SO3 a permis un gain de 2 qx/ha et un maintien de la teneur en protéine. Avec une dose totale de 130 UN/ha au lieu des 180 UN/ha apportées classiquement.
Veiller à la meilleure efficience possible des apports d’azote est donc primordial pour essayer que chaque unité apportée soit valorisée au mieux par la plante.
Choisir des engrais dont la fabrication est moins émettrice de gaz à effet de serre
Bien souvent, les engrais produits hors de l’Union Européenne ont une empreinte carbone plus impactante que les engrais produits au sein de l’UE. Acheter des engrais produits en France permet donc de limiter les émissions de CO2 à la production.
Si l’on compare les émissions de CO2 au sein de LAT Nitrogen par rapport à d’autres sites de production, on constate que les usines sont déjà performantes, et émettent relativement peu de gaz à effet de serre par tonne de NAC 27N.
Comparaison des émissions de CO2 lors de la production de NAC 27N entre régions de production
Au sein de LAT Nitrogen, plusieurs projets sont également en cours pour réduire les émissions de gaz à effet de serre lors de la production de nos engrais. Ceci passera par la production d’ammoniac vert. Lors de la production d’ammoniac, le gaz naturel pourra être substitué par de l’hydrogène ou du biogaz à partir d’énergies renouvelables.