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Fertirrigation : les grandes cultures s’y mettent aussi !

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Apparue dans les pays méditerranéens et développée en Israël, la technique de la fertirrigation n’est pas nouvelle. Déjà la norme en cultures hors-sol, elle présente de nombreux atouts agronomiques et environnementaux face aux changements climatiques et aux restrictions d’eau à venir. Ce mode de nutrition des plantes séduit toujours plus d’agriculteurs. Si elle est aujourd’hui limitée en France aux cultures légumières, fruitières et viticoles, certains céréaliers commencent à l’envisager…Explications avec Denis Chabassier, ingénieur développement pour la région Grand Ouest chez ICL.

Fertirrigation : les grandes cultures s’y mettent aussi !
Fertirrigation : les grandes cultures s’y mettent aussi !

L’ultralocalisation des nutriments : c’est le principal atout de la fertirrigation. L’engrais est déposé au plus près des racines de la plante, sans volatilisation ni lessivage. « Quand on travaille avec un engrais granulé épandu au champ, on confie une réserve fertilisante au sol, explique Denis Chabassier, ingénieur développement pour la région Grand Ouest, chez ICL. Ensuite, c’est à la culture de se débrouiller pour capter ces éléments ! Avec la fertirrigation, on peut adapter et ajuster la nutrition du végétal grâce à plusieurs apports : de l’azote au printemps pour la pousse, du phosphore pour le développement racinaire ou la mise à boutons, du potassium pour le grossissement des fruits, etc. ». La fertirrigation séduit de plus en plus de viticulteurs, maraîchers et arboriculteurs.

Réduction des pertes, de l’impact environnemental et du temps de travail

La fertirrigation prend également de l’ampleur du fait de ses bénéfices environnementaux et de son gain de temps : pas de passage tracteur pour apporter les fertilisants, donc moins de compaction des sols, moins de carburant et moins de CO2 émis etc. Un vrai pilier pour une stratégie de sols vivants. « Sans oublier la rentabilité, ajoute Denis Chabassier. Déposés au cœur de la rhizosphère, les éléments fertilisants sont mieux utilisés par la plante, ce qui se retrouve dans le rendement final. » C’est particulièrement vrai avec l’élément phosphore, qui, n’étant pas mobile, est bien mieux valorisé par cette méthode d’apport. De même les pertes en éléments sont considérablement réduites grâce au fractionnement rendu possible par cette méthode. Enfin, le changement climatique demande davantage de précision dans la fertilisation car avec les sécheresses et les fortes pluies, la disponibilité des éléments fertilisants devient beaucoup plus aléatoire, comme on l’a vu par exemple cette année en fin d’hiver sur les céréales.

Une offre adaptée aux besoins réels de la plante

La fertirrigation offre des solutions sur-mesure : équilibres NPK en fonction du stade de la culture, possibilité d’ajouter des éléments secondaires comme le calcium ou le magnésium, voire même des oligo-éléments si nécessaire, possibilité d’acidifier la solution nutritive en régions calcaires, de choisir la forme de l’azote en fonction du pH du sol et de la saison etc. « Nous avons par exemple Solinure FX qui est un NPK destiné aux cultures de plein champ, explique Denis Chabassier. C’est une solution innovante qui contient du Pekacid, un acide phosphorique sous forme de poudre permettant d’abaisser le pH de la solution sans risque, et qui est donc particulièrement adaptée aux cultures en sol calcaire. » Les principales utilisations se font aujourd’hui sur vignes, melons, ou fruitiers.

Un nouveau fertilisant pour la fertirrigation vient d’être agréé en agriculture biologique en Europe : extrêmement soluble, le Nova Quick-Mg, extrait de la Mer morte de manière naturelle, contient du potassium et du magnésium sous forme chlorure.

Bientôt sur les grandes cultures ?

Sur les cultures en sol, arrivée en France par le Sud-Est méditerranéen sur vigne, vergers, melons ou tomates, la fertirrigation suit l’installation d’une irrigation localisée. « Avec les restrictions d’eau, les systèmes d’irrigation vont évoluer vers plus de précision et cette technique devrait se déployer dans d’autres régions et certainement sur d’autres cultures analyse Denis Chabassier. Nous le voyons déjà en Israël, pays d’origine d’ICL, mais aussi aux Etats-Unis ou au Brésil sur canne à sucre par exemple. En France des premières tentatives se font déjà sur certaines cultures comme le maïs semence » Pour l’instant, le coût et le matériel freinent les céréaliers les plus innovants, car la fertirrigation demande d’adapter le système d’irrigation. Mais des solutions existent et s’imposeront au fil des obligations d’irriguer et de fertiliser de manière plus précise.

Spécialiste de la fertirrigation, ICL possède un savoir-faire unique issu des conditions de production agricole israéliennes, tant sur la question du climat que de l’eau. Un des premiers fabricants d’engrais au monde à développer la fertirrigation. Pour ce faire, ICL s’appuie sur ses 20 centres de R&D répartis dans le monde, ses cinq usines d’engrais solubles et/ou liquides (en Israël, Belgique, Espagne et Chine) et ses 350 agronomes. Société minière à l’origine, ICL maîtrise la qualité et la traçabilité de ses matières premières grâce à ses sites d’extraction de Phosphate et de Potasse en Israël, en Espagne, Royaume-Uni et Chine.

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