Grâce à l’azote nitrique, démarrez la croissance des cultures d’hiver affaiblies !
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Climat trop sec ou trop humide, les implantations des colzas et de céréales ne se déroulent pas toujours comme prévu. Disponible à des températures de sol plus basses, l’azote nitrique est un bon allié pour relancer le moteur végétatif des cultures mal parties.
Dans de nombreuses régions, les implantations de colza ont été délicates du fait d’un climat sec (particulièrement sur le Centre et l’Est de la France) puis très humide en automne et en début d’hiver. Semées dans de meilleures conditions, les céréales ont également subi ces conditions pluvieuses induisant une asphyxie racinaire plus ou moins conséquente.
Disponible immédiatement pour les premiers apports
Dès la reprise de végétation, l’azote doit être disponible de manière continue, en particulier pour les colzas à faible biomasse ou les blé d’hiver mal implantés. L’azote organique se minéralise à partir d’une température du sol comprise entre 5 et 8°C. En deçà, la seule forme d’azote que les racines peuvent absorber est l’azote nitrique.
Fractionner selon les cultures et les besoins
Selon les cultures et leur développement, les apports s’adaptent. Pour les colzas à faible biomasse, par exemple, la reprise de végétation doit être accompagnée, car les plantes bénéficient de peu de réserves et n’accèdent pas facilement à l’azote du sol du fait d’un faible système racinaire. Dans ce cas, un premier apport est recommandé dès la reprise de végétation.
Sur les colzas à forte biomasse, en revanche, la précocité n’est pas de mise. Le bon moment pour fertiliser se situe pendant l’élongation de la tige principale, en un ou deux apports, selon la dose totale, et avant la floraison (stade boutons séparés). La fertilisation azotée et soufrée présente alors tout son intérêt, grâce à l’ammonitrate soufré AN 26 N +13 SO3 MYNITRAS de Boréalis LAT.
Du côté des céréales, le blé tendre possède peu de besoins avant le stade épis 1 cm. Une dose de 40 kg N/ha suffit à démarrer la reprise de végétation. Si les reliquats sont très élevés, l’impasse est même possible ! Néanmoins, à ce stade, le blé ne doit surtout pas manquer d’azote. Des apports de 80 kg N/ha sont nécessaires avant le début de la montaison, une phase accrue de production de biomasse. Enfin, entre le stade 2 nœuds et le gonflement, le blé peut absorber jusqu’à 7 kg d’azote par hectare et par jour. Toutefois, la dose totale peut être fractionnée en deux apports, courant mars et début avril, afin de limiter les risques de mauvaise efficacité en cas de climat sec.