La fertilisation, levier incontournable pour réduire l’empreinte carbone de l’exploitation agricole
Le | Contenu sponsorisé - Engrais-mineraux
Face au changement climatique, chaque acteur agit à son échelle. En fournissant des engrais azotés minéraux, efficaces du point de vue agronomique et dotés d’une empreinte carbone minimale, tout en accompagnant leur usage avec des outils de pilotage, Yara remplit sa mission d’acteur de la décarbonation de la chaîne agroalimentaire.
La fertilisation, levier incontournable pour réduire l’empreinte carbone de l’exploitation agricole
Yara - Vendredi 18 mars 2022
Face au changement climatique, chaque acteur agit à son échelle. En fournissant des engrais azotés minéraux, efficaces du point de vue agronomique et dotés d’une empreinte carbone minimale, tout en accompagnant leur usage avec des outils de pilotage, Yara remplit sa mission d’acteur de la décarbonation de la chaîne agroalimentaire.
Action locale, effet global. Cette particularité du changement climatique oblige la filière agricole à agir à chaque étape et à chaque échelle de la production. À la parcelle, la fameuse règle des 4 « B » - le Bon produit, à la Bonne dose, au Bon Moment et au Bon endroit - permet de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Mais que deviendraient ces efforts si l’engrais lui-même continue d’être produit avec des énergies fossiles, impliquant de lourdes émissions de gaz à effet de serre accélérant le changement climatique ?
Évaluer son empreinte carbone pour commencer
Prendre conscience de son impact carbone est nécessaire pour identifier les solutions adaptées à chaque exploitation. L’approche des impacts environnementaux par l’analyse de cycle de vie (ACV) permet de quantifier l’empreinte carbone à chaque étape, depuis la production de l’engrais jusqu’à son utilisation en passant par le transport. La fertilisation est principalement concernée par 2 principaux gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (CO2), principalement émis lors de la production de l’engrais, du transport et de l’épandage, et le protoxyde d’azote (N2O), principalement émis par le sol fertilisé après l’apport d’engrais. Bien que les quantités émises soient très faibles, l’impact est important puisque son pouvoir réchauffant est 265 fois plus élevé que le CO2.
-12
%
C’est la réduction d’empreinte carbone par kg d’azote permise par les ammonitrates en comparaison des autres formes d’engrais azoté
Plusieurs leviers d’action pour l’exploitant
Pour réduire l’empreinte carbone de l’exploitation liée à la fertilisation, divers leviers d’action peuvent être mobilisés :
- Préférer l’ammonitrate à la solution azotée ou à l’urée : cette forme d’azote présente moins d’émissions à la production et au champ par kg d’azote (Figure 1) et est également plus efficace agronomiquement.
- Sélectionner un producteur d’engrais engagé qui a recours à des méthodes de production peu émissives.
- Optimiser la fertilisation pour plus d’efficacité dans la perspective du « mieux avec moins » : raisonnement de la dose, pilotage des apports, modulation intra-parcellaire, nutrition équilibrée dans laquelle chaque nutriment compte (P, K, Mg, S et oligoéléments).
- Gérer le pH des parcelles acides pour limiter les émissions de N2O.
- Déployer des pratiques culturales permettant de stocker du carbone dans le sol (couverts intermédiaires, restitution des résidus de culture, réduction du travail du sol, recyclage organique…) contribuant ainsi à une compensation partielle des émissions.
- Préserver les espaces naturels qui constituent des puits de carbone (prairies, haies) en optimisant la productivité des parcelles cultivées.
Figure 1 : Empreinte carbone des engrais azotés depuis la production jusqu’à l’application pour un approvisionnement moyen en France. Sources : Guide Gestim+ réalisé par Arvalis en partenariat avec l’Idèle, le Ctifl, l’Ifv, l’Itavi, l’Ifip et Terres Inovia, Juin 2020 ; EMEP/EEA Emission Inventory Guideboof, 2016 ; IPPC 2006.
Des engrais produits à partir des Meilleures Technologies Disponibles
Au niveau de ses usines, Yara a diminué de 40 % l’empreinte carbone de ses engrais, notamment grâce à des technologies de pointe qui ont permis de réduire de plus de 90 % les émissions de N2O (Figure 2). L’Union Européenne les a identifiées comme « Meilleures Technologies Disponibles » (MTD) pour la production d’engrais et chaque acteur industriel peut désormais s’en saisir. Dorénavant, les voies d’amélioration portent également sur la réduction des émissions au champ moins facilement maîtrisables que dans une usine mais qui recèlent encore un potentiel de réduction de 10 à 30 %.
Figure 2 : Réduction de l’empreinte carbone permise par les Meilleures Technologies Disponibles (MTD) et les meilleures pratiques agricoles. Source : Brentrup F., Palliere C. (2008) : GHG Emissions and Energy Efficiency in European Nitrogen Fertiliser Production and Use. Proceedings of the International Fertiliser Society 639. York, UK.
Forte d’une expertise de plus de cent ans, Yara mise sur la R&D et les OAD de précision pour accompagner les agriculteurs dans la réduction de leur empreinte carbone, et ainsi agir à chaque étape pour lutter contre le changement climatique. Engagé depuis 2007 dans une production d’engrais à moindre empreinte carbone avec de lourds investissements dans ses usines, Yara est attentif à la mobilisation croissante de tous les acteurs pour contribuer collectivement à la décarbonation de la production agricole.
En route vers les engrais azotés décarbonés issus de l’ammoniac « vert »
Les engrais minéraux sont indispensables à la sécurité alimentaire : sans eux, l’agriculture ne pourrait nourrir que 50 % de la population mondiale. Mais leur fabrication nécessite des matières premières fossiles, notamment du gaz naturel. Aujourd’hui, par la réduction des émissions de GES à la production grâce à un procédé catalytique, Yara produit en Europe des engrais minéraux conventionnels à base de nitrate qui disposent déjà d’une empreinte carbone d’environ 50 à 60 % inférieure à celle de la plupart des engrais produits hors Europe.
Une nouvelle voie de progrès décisive s’ouvre actuellement pour réduire encore de 80 à 90 % l’empreinte carbone à la production et aller vers la neutralité carbone.
Yara s’est engagé résolument dans la fabrication d’ammoniac « vert » en remplaçant l’hydrogène nécessaire qui est issu actuellement du gaz naturel, d’origine fossile, par de l’hydrogène provenant de l’électrolyse de l’eau. Cette électrolyse est alimentée par des énergies renouvelables (électricité photovoltaïque, éolienne, hydro-électrique). Des unités pilotes à grande échelle sont désormais en place dans plusieurs usines Yara en Norvège, Hollande et Australie et le premier partenariat pour la valorisation commerciale de ces engrais décarbonés a été signé début 2022 avec une coopérative agricole suédoise pour un déploiement à partir de 2023.