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Les bactéries diazotrophes ou comment réduire la dépendance aux engrais azotés

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Parmi sa collection de souches microbiennes, Cybèle possède des bactéries dites « diazotrophes ». Ces bactéries ont un véritable potentiel agronomique, jusqu’ici encore peu utilisé dans les itinéraires agricoles.

Les bactéries diazotrophes ou comment réduire la dépendance aux engrais azotés
Les bactéries diazotrophes ou comment réduire la dépendance aux engrais azotés

Les diazotrophes fixent naturellement l’azote atmosphérique (N2) et le convertissent en une forme assimilable par les plantes. Cette action est rendue possible par un complexe enzymatique appelé nitrogénase réductase qui catalyse la réduction de l’azote gazeux (N2) en ion ammonium (NH4) en le combinant avec l’hydrogène (H).

Cette capacité de fixation biologique de l’azote est cruciale pour le cycle de vie des plantes et pour la fertilité des sols.

Notre biofertilisant « Azotilis » est fabriqué avec Azospirillum, une bactérie sélectionnée dans la nature pour sa compétence diazotrophique. Il s’agit d’un allié de taille pour réduire la dépendance aux engrais azotés minéraux. Un agriculteur cultivant 100 hectares de blé tendre par exemple, n’aurait besoin que de 20kg d’Azotilis pour remplacer jusqu’à 11 tonnes d’ammonitrate 27 %.

Jean-Christophe, Ingénieur agronome, Technicien Groupement d’éleveurs

« Dans le cadre de l’optimisation des itinéraires techniques de nos adhérents, je travaille à trouver des leviers de développement afin d’augmenter la performance économique des cultures pour l’alimentation des brebis, de maïs grain et triticale, entre autres. Nous avons réalisé plusieurs essais avec la société Cybèle Agrocare sur les enjeux de fertilisation azotée. Les résultats nous semblent vraiment probants »

Thomas, Agriculteur exploitant en polycultures-élevage (Corse)

« Les bandes traitées avec Azotilis, avaient des feuilles plus larges et plus hautes, que celles traitées aux engrais minéraux classiques. Plus concrètement, sur le triticale, j’ai observé une différence à partir de mi-mars avec également une couleur significativement plus vert-foncé sur les parcelles traitées avec Azotilis. Début mai, la paille était plus haute. J’ai vu la différence de comportement de mes plantes, clairement ! Les résultats d’essais sur le maïs en condition de stress hydrique sont également sans appel. J’ai fait un bond de 23.2 % de rendement en passant d’un traitement classique, minéral de mes parcelles à ce même traitement + Azotilis »