Les fondamentaux de la fertilisation du maïs pour atteindre de hauts rendements
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Le maïs en conditions climatiques optimales de croissance (températures chaudes et pluviométrie non limitantes) est sans contexte une des plantes qui possède un des plus haut potentiel de rendement des plantes cultivées. Ce potentiel se met en place en un temps très court sur la période estivale et nécessite donc une fertilisation adaptée. Voyons comment.
La sensibilité du maïs à la carence en phosphore au du début de cycle
Pour une germination et une émergence rapide il est important de ne pas semer en dessous de 8-10 ° C de température du sol. Le maïs possède un système racinaire assez faible lors des premiers stades de végétation et il peut s’avérer sensible à une carence en phosphore (voir photo d’illustration).
Le phosphore est très peu mobile dans le sol et doit donc être disponible en concentration suffisante dans la solution du sol à proximité immédiate des racines du maïs pour y être absorbé. La localisation au semis d’engrais NP comme les VARIO 15/22 +20SO3 ou son incorporation au sol sous forme d’engrais NPK avant la mise en culture sont conseillés.
La fertilisation azotée : un risque important de volatilisation et de réorganisation
La fertilisation azotée est l’un des premiers facteurs de production du maïs. Cependant, ses besoins en azote évoluent au cours de son cycle. Du semis jusqu’à 6-8 feuilles, il n’absorbe que 2 % de ses besoins totaux. C’est à partir de 8-10 feuilles, que l’absorption explose jusqu’à devenir maximale autour de la floraison, avant de décroître vers le stade 50 % d’humidité du grain.
La période entre les stades 6-8 feuilles et la floraison concentre donc 85 % de l’absorption d’azote d’un maïs. C’est pour cela qu’il est conseillé de fractionner l’azote afin d’éviter que la réorganisation par les micro-organismes entre en concurrence avec l’absorption par la plante trop faible en début de cycle
Le fractionnement des apports est donc nécessaire afin de mettre à disposition l’azote en fonction de la cinétique d’absorption par la plante, maximisant ainsi l’efficacité des engrais. L’apport principal se fera donc au stade 6-8 feuilles.
Les températures élevées et les longues périodes sans précipitations possibles que nous pouvons rencontrer lors de cette période peuvent induire d’importantes pertes sous forme d’ammoniac dans l’air : la volatilisation qui peut atteindre 13 % de pertes dans le cas de l’urée.
La fertilisation azotée avec des engrais comme l’ AN 33.5 N ou MYNITRAS 27 N +9SO3, compte tenu de leur composition en nitrate sont beaucoup plus efficients car les pertes d’ammoniac gazeux sont proches de zéro.
En 2020 sur notre essai dans les Landes ce sont près de 7 qx qui ont été perdus car la pluie n’est arrivée que 29 jours après l’application des engrais azotés en plein.