Tout savoir sur les impacts environnementaux liés à la production et à l’utilisation des engrais azotés
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Notre dépendance aux engrais azotés nous impose d’analyser objectivement les impacts environnementaux de la production et de l’utilisation de l’azote agricole. Émissions de gaz à effet de serre, pollution des sols et de l’eau, pollution atmosphérique : un état des lieux scientifique et partagé par tous les acteurs constitue une étape indispensable au progrès. En tant que producteur responsable, Fertiberia a depuis longtemps effectué cette démarche et est aujourd’hui en mesure d’apporter des solutions sans compromis sur les rendements agricoles.
Le secteur de la fertilisation azotée porte d’importantes responsabilités environnementales : deux-tiers des émissions de protoxyde d’azote et 70 % des rejets d’ammoniac dans le monde sont principalement dus aux engrais et à la volatilisation de l’azote. En parallèle, 30 à 50 % du rendement des cultures de la planète repose sur la fourniture azotée, ce qui signifie que la moitié de la population mondiale est dépendante des engrais azotés. La réduction de l’impact environnemental revêt donc une importance cruciale.
Le procédé Haber-Bosch, à l’origine des GES de l’industrie
Pour y répondre, il convient de dresser un état des lieux, objectif et scientifique, des pollutions liées à la production et à l’utilisation des engrais azotés en agriculture. À l’étape de production, les émissions de gaz à effet de serre sont liées à la fabrication de l’ammoniac, réalisée grâce au procédé Haber-Bosch. Pour chaque tonne d’ammoniac produite, 2,5 t de CO2 sont émises.
90
%
des GES de la production végétale française sont imputables à la fertilisation azotée
Il existe pourtant désormais un moyen de produire massivement de l’ammoniac sans coproduire du CO2, et Fertiberia en est l’un des précurseurs en Europe.
Le lessivage des sols et l’eutrophisation aquatique
Lors de l’utilisation, en France, la fertilisation azotée sous toutes ses formes contribue à 90 % des émissions de gaz à effet de serre de la production végétale. Le principal gaz émis, le protoxyde d’azote ou N20, possède un pouvoir réchauffant global 298 fois plus important que le dioxyde de carbone, qui sert de référence. D’un point de vue énergétique, pour une exploitation de grandes cultures, la fertilisation représenterait 60 à 70 % de l’énergie consommée. Cependant, des moyens existent pour limiter les dégagements de N2O à l’épandage, Fertiberia, dans son catalogue propose des produits qui ont cet effet.
Une fois l’engrais épandu, la source majeure de pollution des sols et des eaux reste le lessivage des nitrates, causé par des fortes pluies, des sols saturés en eau, un faible enracinement et des sols très filtrants (sablonneux ou peu profonds). 66 % des nitrates dans les eaux continentales sont issus de l’agriculture et de l’élevage. Cette pollution entraîne une eutrophisation qui a pour conséquence une croissance excessive d’algues et une diminution de la quantité d’oxygène dans l’eau. La dépollution, grâce à un traitement de dénitrification, est portée financièrement par le contribuable.
89 % des émissions de N20 françaises sont liées à l’agriculture
94 % des émissions d’ammoniac proviennent de l’agriculture, ce qui représente 9 % des émissions de PM2,5 sur le territoire français
Au-delà des mesures d’application des fertilisants prises dans les Plans d’Action Régionaux (PAR) avec les directives nitrates, Fertiberia a mis au point des technologies à libération progressive qui limitent le lessivage des nitrates.
L’ammoniac, précurseur de particules fines dans l’atmosphère…et de maladies respiratoires
Outre les gaz à effet de serre et le lessivage, l’azote s’échappe aussi par volatilisation ammoniacale.
Une fois volatilisé, l’azote réagit avec des éléments dans l’air, oxydes d’azote et de soufre, pour former des particules fines (PM2,5), qui ont un effet néfaste sur le système cardio-vasculaire et sont responsables de maladies respiratoires comme l’asthme. Aujourd’hui 94 % des émissions d’ammoniac dans l’air en France proviennent du secteur agricole, ce qui correspond à 9 % des particules fines émises sur le territoire.
En réponse à cela, l’État français a pris des mesures liées au PREPA (Plan national de Réduction des Émissions de Polluants Atmosphériques). De son côté, Fertiberia propose des fertilisants azotés constitués de formes moins émissives ainsi que des technologies qui accentuent la limitation des pertes.
Les pollutions liées à l’utilisation d’azote en agriculture sont ainsi à la mesure du poids de cet élément minéral dans la sécurité alimentaire mondiale. En ce sens, le secteur de la fertilisation azotée constitue un acteur clef pour la transition agroécologique. Toutes les solutions que Fertiberia proposent pour lutter contre ces pollutions seront détaillées dans de prochains articles.
Sources utilisées pour cet article :
- Walling E., 2020 : Greenhouse gas emissions from inorganic and organic fertilizer production and use : A review of emission factors and their variability. Journal of Environmental Management 276
- Industrial ammonia production emits more CO2 than any other chemical-making reaction. Chemists want to change that. Article by Leigh Krietsch Boerner, special to C&EN.
- Comifer, 2013 : Calcul de la fertilisation azotée - Guide méthodologique pour l’établissement des prescriptions locales
- Unifa, 2015 : Qualité de l’air et fertilisation - Ferti-pratiques n° 35