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La plateforme blockchain « Seed 2 Sew » de BASF permet de tracer la production durable du coton FiberMax, de la semence au tissage

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L’initiative « Seed 2 Sew » permet aux marques de vêtements d’offrir à leurs clients la garantie que le coton utilisé provient d’une source durable. La technologie de blockchain d’Hyperledger, mise au point par Bext360, fournit toutes les informations sur la filière du coton, ce qui renforce la traçabilité et la confiance entre toutes les parties prenantes. Le pilote blockchain est lancé à Komotini, en Grèce, avec un défilé de mode organisé par la marque Athos Pallas, pour présenter sa collection en coton durable.

La plateforme blockchain « Seed 2 Sew » de BASF permet de tracer la production durable du coton FiberMax, de la semence au tissage
La plateforme blockchain « Seed 2 Sew » de BASF permet de tracer la production durable du coton FiberMax, de la semence au tissage

BASF Agricultural Solutions a lancé un projet pilote, « Seed 2 Sew », dont l’objectif est de développer une plateforme « blockchain », pour soutenir l’une des filières les plus complexes : celle de la production de coton, afin que les marques de vêtements aient la garantie d’une meilleure transparence et d’une meilleure traçabilité pour leur approvisionnement en coton durable.

Habituellement, la traçabilité du coton dans la filière est limitée : de l’égrenage au tissus final. Les agriculteurs sont souvent laissés de côté, par manque d’applications, d’infrastructures et de technologie pour enregistrer et certifier leurs intrants. Cela conduit à un manque d’informations et de confiance dans l’industrie textile. Pour pallier ce manque, BASF Agricultural Solutions s’est associée à cinq exploitations agricoles, membres de son programme Certified Sustainable FiberMax® cotton (CSF), et à d’autres acteurs locaux de la filière cotonnière grecque (le premier pays producteur de coton en Europe), afin de garantir un système professionnel et transparent d’approvisionnement en coton durable à l’industrie du textile. Ce système permet de suivre le parcours d’un textile en coton, depuis la semence de coton BASF jusqu’à la mise en vente du vêtement en magasin. Tous les partenaires sont situés dans un rayon de 250 kilomètres entre Komotini et Thessaloniki, en Grèce, ce qui permet, en plus, de réduire l’empreinte carbone de la fabrication de ces vêtements.

Bext360 est un prestataire de services dans le domaine des logiciels de durabilité des chaînes d’approvisionnement. Il s’est associé à BASF pour numériser la filière du coton sur une plateforme blockchain, qui utilise la technologie d’Hyperledger, afin de permettre une meilleure flexibilité informatique et des économies d’énergie (99,95 % par rapport aux réseaux blockchain précédemment utilisés). Le consommateur final peut maintenant profiter d’une meilleure traçabilité et d’une meilleure transparence grâce à une technologie de blockchain cryptographique entièrement digitale et sécurisée, où chaque étape de la chaîne d’approvisionnement doit être approuvée sur un enregistrement numérique par tous les acteurs de la filière.

« Nous sommes très fiers de faire progresser notre engagement de longue date en faveur de la durabilité et des solutions numériques, en utilisant la puissance de la technologie de blockchain », a déclaré Gustavo Palerosi Carneiro, vice-président senior EMEA & CIS de BASF Agricultural Solutions. « Le fait de pouvoir proposer ces outils numériques aux agriculteurs et aux consommateurs est, pour nous, une étape importante vers la réalisation de nos objectifs de durabilité. »

Le projet « Seed 2 Sew » repose sur une vision commune et la confiance de nombreux acteurs. Le partenaire d’égrenage Thrakika Ekkokkistria travaille avec BASF depuis 2015 à l’élaboration d’un programme de culture du coton, Certified Sustainable FiberMax® (CSF), qui est au cœur de la plateforme blockchain « Seed 2 Sew ». Le programme de coton CSF garantit les plus hauts standards agroécologiques, vérifiés par un organisme indépendant et certifiés par Q-Cert, et verse une prime aux agriculteurs membres du programme en fonction de nombreux paramètres de durabilité prédéfinis, comme l’optimisation de l’utilisation de l’eau, de la protection des cultures ou de la fertilisation des sols. Tous les agriculteurs qui ont adhéré au programme CSF s’engagent à garantir des conditions de travail justes et sûres et à suivre des formations sur la gestion responsable des produits phytosanitaires, afin de renforcer la sécurité de leurs employés et d’assurer une protection de culture responsable durant tout le processus de production du coton.

« Nous sommes la troisième génération de notre entreprise familiale et, bien que la durabilité soit l’une de nos plus grandes priorités, nous nous devons de faire en sorte que tous les partenaires de la filière soient gagnants. Nous croyons qu’il est indispensable d’offrir une prime financière aux agriculteurs CSF pour les soutenir dans leur ambition de produire un coton de qualité et pour les aider à respecter le protocole de durabilité CSF à la lettre. » explique Emmanouela Kouroudi, vice-présidente de Thrakika Ginning Mills.

Depuis l’année dernière, de nouveaux partenaires ont rejoint le programme CSF, ce qui a permis de lancer le projet de blockchain « Seed 2 Sew ». Le partenaire Athos Pallas, issu du monde de la mode, a permis de gagner des partenaires fabricants de vêtements et sert de contact pour les marques de vêtements intéressées par un approvisionnement en coton de qualité supérieure, durable et tracé. « Depuis que nous avons commencé à nous approvisionner en coton CSF, l’année dernière, nous n’avons de cesse de promouvoir le coton grec de qualité supérieure, dont la production est à la fois durable et tracée. Les retours ont été incroyables : le nombre de marques intéressées par la durabilité n’a cessé de croître, ainsi que leur qualité. Les certifications ne sont pas toujours très fiables dans l’industrie textile, alors une blockchain qui fournit du coton durable devrait permettre d’élever la confiance à un tout autre niveau », explique Maria Karamba, directrice des ventes chez Athos Pallas.

Après cette première étape qu’était le concept en lui-même, BASF va continuer de travailler sur cette blockchain, pour s’assurer que les données sont bien couvertes lors de la récolte actuelle, et va étudier les aspects de tokenisation disponibles pour chaque plateforme blockchain. Il s’agirait d’un système de récompenses pour la mise en place de pratiques durables qui permettrait de compenser et/ou d’inclure les émissions de CO2 dans la filière.

Les partenaires vont continuer de contacter les marques de vêtements pour leur fournir leurs 5000 balles de coton certifié, durable et tracé dans la blockchain. Une telle quantité permettrait, par exemple, de fabriquer plus de six millions de t-shirts.