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Bénédicte Laborie, FMC - « Être garant de toutes les activités techniques internes et externes » 

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Bénédicte Laborie a pris, le 17 octobre 2022, le poste de responsable technique national grandes cultures chez FMC. Son rôle ? Garantir tous les aspects techniques relatifs aux solutions de la société destinées aux grandes cultures, et faire en sorte que l’expertise FMC soit transmise à la distribution agricole. Explications.

Bénédicte Laborie, FMC - « Être garant de toutes les activités techniques internes et externes » 
Bénédicte Laborie, FMC - « Être garant de toutes les activités techniques internes et externes » 

Comment résumeriez-vous votre fonction de responsable technique national grandes cultures chez FMC France ?

Bénédicte Laborie : Ma mission est d’être garante de toutes les activités techniques internes et externes relatives aux grandes cultures pour FMC France. En interne, j’apporte tous les supports techniques à nos équipes terrain qui sont en relation avec la distribution agricole : responsables régionaux de vente, responsables techniques et marketing, dont j’assure l’animation, et chargés de relation client. Et ce, afin qu’ils soient en mesure de relayer l’expertise de FMC sur ses produits.

Par ailleurs, mon prédécesseur, Christian Piekacz, était en relation avec les responsables techniques de certaines centrales d’achat et avec les structures de recherche et développement, comme l’Inrae et les instituts techniques. Dans ma prise de poste, je vais bien sûr rencontrer ces interlocuteurs car des contacts réguliers permettent de mieux appréhender les besoins des différentes filières et d’analyser comment FMC, avec sa gamme, peut répondre aux problématiques du moment ou encore à celles à venir. Avec les interdictions de molécules qui se multiplient et de nouveaux ravageurs, les besoins s’accroissent.

Enfin, je gère le suivi des réclamations au niveau national et cherche à savoir pourquoi un produit n’a pas, dans tel cas, répondu aux attentes.

De quelle manière construisez-vous vos supports techniques ?

Bénédicte Laborie : Ces supports techniques regroupent toutes les connaissances acquises sur nos spécialités par nos chercheurs et par de multiples essais internes et externes. Pour les nouvelles molécules et nouvelles solutions, nous devons trouver le positionnement pour les adapter au marché français. Les travaux démarrent quatre ans environ avant la mise sur le marché, en interne et avec la distribution comme les instituts techniques. Par exemple, pour notre antigraminées Battle Delta, à base de flufénacet et de diflufénicanil, nous avons pris la décision d’opter pour un positionnement de prélevée.

Nos gammes existantes, quant à elles, nécessitent un suivi permanent en fonction des solutions qui arrivent sur le marché, de l’évolution des nuisibles et de la réglementation…

Tous les essais conduits fournissent de nombreuses données dont nous faisons des synthèses annuelles et pluriannuelles. Mon rôle est d’administrer toutes ces données, qui renforcent nos connaissances, et de les présenter de manière claire et utile, sous forme de graphiques, de visuels divers. Les nouveaux outils numériques nous aident : avec internet et les vidéos, obtenues entre autres par drones, les essais ne vivent plus seulement quelques mois mais plusieurs années, et touchent beaucoup plus de monde.

La réglementation prend-elle davantage d’importance dans votre mission ?

Bénédicte Laborie : Oui, car la réglementation évolue sans cesse et nous devons être garant de son respect. La société est responsable de ses produits jusqu’à leur utilisation. Nous préconisons même des mesures allant au-delà de la réglementation car l’objectif commun est de sauvegarder les solutions actuelles. Ainsi, par exemple, nous ne recommandons qu’un seul passage de flufenacet par an afin de limiter le risque d’apparition de résistances.