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FNPSMS : résilience face au climat, promotion de la filière et sécurisation des rendements

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Impact de l’évolution climatique, action de promotion de la filière, mise en place d’une démarche assurantielle, tels sont les points principaux du rapport d’activité de la FNPSMS 2023-2024, Fédération nationale de la production des semences de maïs et de sorgho, approuvé en Assemblée générale à Pau le 20 novembre 2024. Explications avec la FNPSMS

FNPSMS : résilience face au climat, promotion de la filière et sécurisation des rendements
FNPSMS : résilience face au climat, promotion de la filière et sécurisation des rendements

Impact de l’évolution climatique, action de promotion de la filière, mise en place d’une démarche assurantielle, tels sont les points principaux du rapport d’activité de la FNPSMS 2023-2024, Fédération nationale de la production des semences de maïs et de sorgho, approuvé en Assemblée générale à Pau le 20 novembre 2024.

« Les travaux portent sur les projections climatiques », Régis Doucet, chef de la division des activités techniques sur les semences

  • « La FNPSMS étudie les quatre phases de la culture : l’implantation, la protection, l’alimentation et la récolte. Un premier travail a été réalisé sur l’étude de l’impact du changement climatique depuis les années 80 sur l’implantation, notamment pour les fortes températures. Les résultats de cette étude ont été diffusés au printemps 2024. Les travaux portent maintenant sur les projections climatiques pour le futur proche et le futur lointain, selon différents scénarios. Ils explorent également des pistes d’adaptation à ces évolutions.
  • Le deuxième axe est étroitement lié à ces questions climatiques puisqu’il concerne l’irrigation. Des expérimentations sur l’irrigation se poursuivent à Étoile-sur-Rhône (Drôme) pour la deuxième année consécutive. Elles visent à comparer différentes stratégies d’irrigation en fin de cycle et leurs impacts sur l’élaboration du rendement. Ces travaux viendront enrichir les acquis des dix années précédentes en matière de pilotage de l’irrigation.
  • Le troisième axe est dédié à la protection intégrée des cultures, avec un screening des traitements de semences et de protection contre les maladies racinaires comme les nématodes, ainsi que des recherches sur le désherbage en tenant compte de l’arrêt du S-Métolachlore. Ces résultats seront partagés en décembre 2024 et janvier 2025. »

« Des subventions européennes pour poursuivre les efforts de communication au Kazakhstan et en Ouzbékistan », Martin Gomez, responsable communication

  • « Les actions de promotion et de communication se sont articulées autour de la promotion des semences de qualité et d’une génétique performante pour soutenir les parts de marché de la multiplication et de la production française de semences, en 2024

    Cela s’est concrétisé par trois campagnes de promotion : « Maize in France », « Maïs rendement » et « Maïs for future », déployées grâce à des actions médiatiques et de terrain. Nous avons aussi renforcé le contenu de nos sites internet et publié de nombreux contenus sur nos réseaux sociaux.

  • Nous avons participé à divers événements, congrès, salons et conférences, ce qui nous a permis de consolider notre réseau et d’échanger avec nos partenaires européens.
  • Deux missions techniques ont également été menées au Kazakhstan et en Ouzbékistan pour confirmer le potentiel du marché local pour des semences de maïs d’origine française. Nous avons obtenu des subventions européennes pour poursuivre ces efforts de communication dans ces deux pays.
  • La valorisation du progrès génétique dans les exploitations françaises à travers des témoignages d’agriculteurs. »Un autre axe porte sur la valorisation du progrès génétique dans les exploitations françaises à travers des témoignages d’agriculteurs. Une quarantaine de vidéos ont été réalisées et diffusées sur les chaînes Facebook et YouTube, générant 4 millions de vues et valorisant ainsi les avancées génétiques auprès des agriculteurs.»

« Souscription d’un contrat assurantiel pour trois ans », Pierre Guillaumin, chef de projet en économie et développement international

  • « Sur l’axe de sécurisation et de gestion des risques, la FNPSMS a étudié le marché assurantiel, ce qui a conduit à la souscription d’un contrat « carence d’apport ».
  • Ce contrat permet la prise en charge et la couverture des différents filtres de risque de manière individualisée en cas de perte de rendement.
  • Il couvre une perte comprise entre 25 % et 30 % de la référence assurée. Ce dispositif est en place pour une durée de trois ans (2024, 2025 et 2026)
  • Il sera ajusté en fonction des besoins de la filière.»