Laetitia Jannin, FMC - « Accompagner au plus près les techniciens de la distribution bretonne »
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Laetitia Jannin, chargée de relations clients pour FMC, accompagne 400 techniciens de la distribution en Bretagne. Veille technique, apport de l’expertise de la société sur ses spécialités, proposition de formations… Elle est à l’écoute de tous les besoins du terrain.
« Je suis, depuis 2017, environ 400 techniciens culture de quatre coopératives et deux centrales d’achat en Bretagne, précise Laetitia Jannin, chargée de relations clients pour FMC. Mon rôle est de les accompagner, de leur apporter toute l’expertise de FMC sur les solutions que nous proposons, et de répondre à leurs besoins. »
Des réunions tout au long de la campagne
Laetitia Jannin parcourt sa région tout au long de l’année. Les réunions se succèdent au fil de la campagne. « De novembre à février, nous faisons le point sur les produits, en particulier les herbicides céréales et les insecticides, explique-t-elle. Au printemps, j’accompagne les techniciens pour les applications herbicides, et nous commençons à veiller les pyrales et les sésamies : le suivi de cages d’élevage nous permet de visualiser le développement larvaire, l’émergence des papillons et le dépôt des premiers œufs. Ces informations confortent les données qui servent, avec nos outils d’aide à la décision, à gérer la pression des foreurs sur les parcelles de maïs, pour déterminer le positionnement optimal des interventions. Enfin, en juin et juillet, nous préparons la campagne d’automne pour les herbicides céréales, et début septembre, j’accompagne le positionnement de ces herbicides. »
Suivre les évolutions de nuisibles
La chargée de relations clients suit également, avec la distribution, la mise en place de parcelles de maïs servant à démontrer aux producteurs l’intérêt de l’insecticide Coragen contre les foreurs. « Jusqu’à présent, Coragen était utilisé pour cibler les pyrales, dont les dégâts atteignent 6 q/ha en moyenne en maïs grain et une tonne de matière sèche en maïs ensilage, indique-t-elle. Mais nous observons une remontée des sésamies vers le Nord de la région. Ce foreur arrive plus tardivement mais peut engendrer des pertes allant jusqu’à 20 q/ha, par la perte de pieds. »
Ce suivi de nuisibles porte également sur la flore adventice. « Nous surveillons les émergences, qui varient en fonction des conditions météorologiques, ainsi que l’arrivée de nouvelles adventices, précise Laetitia Jannin. Par exemple, nous observons que des adventices comme les chénopodes, que l’on ne trouvait uniquement dans les parcelles de maïs, arrivent dans les champs de céréales. »
Proposer des formations en malherbologie
L’expertise reconnue de FMC en malherbologie n’a de sens que si elle est partagée. Raison pour laquelle la société propose des formations aux distributeurs. « Je m’occupe de ces formations pour toute la région Ouest, informe Laetitia Jannin. Les distributeurs nous intègrent dans leurs programmes afin d’aider tous les nouveaux techniciens à identifier les graminées et les dicotylédones à des stades jeunes afin de pouvoir intervenir le plus tôt possible avec le bon produit et la bonne dose. » L’enjeu est de taille pour progresser dans le domaine du désherbage durable.
Ces formations sont suivies par un accompagnement constant. « Les questions relatives à l’emploi de tel ou tel produit sur une adventice peu connue ou sur une densité hors norme de flore ne manquent pas, souligne la chargée de relations clients. Enfin, la réglementation relative à l’emploi des spécialités devient de plus en plus complexe et donne lieu à de nombreuses interrogations. »