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41 % des captages abandonnés à cause de la qualité de la ressource en eau

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4 811 captages d’eau destinés à la consommation humaine ont été abandonnés entre 1998 et 2008, avec une moyenne de 440 abandons par an. 41 % ont pour cause des problèmes de qualité de la ressource en eau, suite à des pollutions d’origines naturelles ou anthropiques, notamment liées à l’agriculture intensive, indique un rapport de la Direction générale de la Santé, la DGS. Le nombre de captages abandonnés s’avère élevé en Ardèche, Ariège, Aude, Eure-et-Loir, Haute-Corse, Haute-Savoie, Lozère, Pyrénées-Orientales, Savoie et Tarn. Les problèmes de pollutions diffuses dus aux nitrates et pesticides sont plus importants dans 46 départements, notamment en Charente-Maritime et dans les zones de plaine et d’élevage du Nord de la France : la Beauce, les bassins armoricain et parisien. Du mieux depuis 2000 Point positif : la DGS constate, depuis 2000, une tendance à la baisse de ces abandons pour des problèmes de qualité de la ressource. Parallèlement, sur la même période, 9900 captages ont été mis en service, produisant près de 4,2 millions de m3 /jour d’eau. Enfin, les captages abandonnés ont souvent de faibles débits, inférieurs à 400 m3/jour. Ce rapport sera diffusé aux différents partenaires dans le domaine de l’eau, notamment au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et à l’Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), avec la liste des captages abandonnés. Laquelle sera également communiquée aux services de police de l’eau afin de garantir l’absence de circulation d’eau entre les différentes nappes d’eau souterraines et d’empêcher un transfert de pollution.