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Agri Confiance : après la consolidation, la valorisation

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Les enjeux environnementaux sont aujourd’hui résolument au cœur de la démarche Agri Confiance. Depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises qui utilisent la communication Agri Confiance doivent s’engager sur le volet vert au cours de l’année 2016. « Jusqu’à maintenant, on a d’avantage capitalisé sur la fiabilité de la démarche Agri Confiance que sur sa valorisation, a souligné Rachel Blumel directrice d’Agri Confiance et de Coop de France Agroalimentaire, en marge de l’assemblée générale d’Agri Confiance qui s’est tenue le 8 juin au siège des Caves de Rauzan (33). L’environnement n’est pas une contrainte mais bien un levier de compétitivité pour garantir la durabilité des pratiques. » Pour Philippe Hébrard, directeur des Caves de Rauzan, ce label Agri Confiance, qui est fiable et de plus en plus reconnu, y compris des consommateurs, est surtout une approche « très structurante pour manager la démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) avec nos adhérents. L’achat responsable pour une coopérative réclame en effet la maîtrise de ses achats de raisins et les adhérents représentent presque tout l’amont de l’activité coopérative. » Résultat commercial concret : la coopérative girondine a été référencée début 2016 au monopole du Québec, un des plus gros acheteurs mondiaux de vin. A ce jour, 123 coopératives issues de 14 filières sont engagées dans la démarche Agri Confiance, soit 32 440 exploitations agricoles, 10 % du total des exploitations agricoles françaises. 47 disposent de la norme NF V01-007 et dix ont été reconnus niveau 2 de la certification environnementale.

Par ailleurs, Agri Confiance crée des groupes de travail pour plancher sur l’harmonisation entre son cahier des charges et les démarches de certification des clients de la coopération. Les filières « lait » et « vin » seront concernées en premier sachant que la filière « fruits et légumes » a déjà initialisé ce type de démarche en rencontrant les responsables du référentiel international Global Gap. Marie-Noëlle Charles