Agritechnica : la vitrine des énergies renouvelables

((/public/agritechnica_WEB.jpg|agritechnica_WEB.jpg|L))__Dans leurs bilans, les organisateurs du récent Agritechnica qui a refermé ses portes, le 14 novembre, se montrent plutôt satisfaits.__ Le nombre d’exposants a augmenté de 7 % par rapport à 2007 et celui des visiteurs de 3 %. Le salon de la machine agricole de Hanovre, en Allemagne a su jouer sur la montée en puissance de nouveaux domaines d’activité, telles que les énergies renouvelables, pour attirer des exposants. Deux halls et un espace extérieurs étaient en partis dévolus à ces thèmes. Le visiteur pouvait tout trouver pour mener à bien un projet de méthanisation, pour produire de l’électricité photovoltaïque, voire valoriser du bois-énergie : depuis les équipements mécaniques, jusqu’aux financements, en passant par les bureaux d’études ou la recherche appliquée. B.S. %% % “'Photo : Broyeur à bois présenté sur le salon Agritechnica'” Et, les visiteurs manquaient d’autant moins que l’Allemagne a fortement misé sur ces formes d’énergie. Le pays compte déjà 4 344 installations de biogaz produisant en tout 1 597 MW, c’est-à-dire une quantité d’énergie proche de celle d’une tranche de centrale nucléaire. Actuellement 400 nouveaux équipements sont en chantiers pour une production supplémentaire de 220 MW. Pour ces centrales gourmandes en maïs, les constructeurs de matériels s’adaptent. Ceux d’ensileuses automotrices se frottent les mains. Depuis quatre ans ils en vendent près de 500 par an en Allemagne, alors que la France n’en demande que 350. Et les puissances explosent : plus de 1 000 ch pour une machine Krone à deux moteurs, plus de 800 ch pour ses concurrentes chez Claas, New Holland, John Deere et, bientôt, Fendt. Les semenciers proposent leurs variétés adaptées à la production énergétique et les fabricants de semoirs exposent leurs machines les plus performantes. Le constructeur français Monosem, le plus important spécialiste européen du semoir monograine, est particulièrement satisfait de constater qu’après avoir gagné une belle part de marché sur le sud de l’Allemagne, il est en train d’étendre sa présence au reste du pays grâce aux arguments de productivité et de qualité de placement des graines demandés par les producteurs de biogaz.