Alimentation animale : la répression des fraudes n’a pas détecté d’OGM non autorisés
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La DGCCRF n’a décelé la présence d’aucun OGM non autorisé dans les aliments pour animaux au cours de ses derniers contrôles, indique la structure dans un communiqué du 16 novembre. Mais le taux de non-conformité sur l’étiquetage OGM demeure important, à 13 % sur l’ensemble lots prélevés. Il concerne uniquement les aliments composés. Sur cette seule filière, 18 % des produits présentent un défaut d’étiquetage. La quasi-totalité est due à la présence de soja Round-up ready. Des efforts chez les opérateurs portuaires La DGCCRF note que les mesures de maîtrise se développent pour limiter les contaminations croisées ainsi que les bonnes pratiques, notamment chez les opérateurs portuaires. Toutefois, le rinçage entre deux lots demeure minoritaire et le risque spécifiquement lié aux OGM non autorisés est souvent mal pris en compte, estime la structure. Les aliments destinés à la filière biologique, qui bénéficient souvent de chaînes de production dédiées, ne présentent pas de non-conformités. Des non-conformités dans les filières sans OGM En revanche, le taux d’irrégularités pour les produits dont l’étiquetage met en avant une absence d’OGM est de 22 %. « Les aliments destinés à des filières « sans OGM » n’apportent donc pas de garanties supplémentaires sur la limitation des contaminations croisées », indique la DGCCRF. Les prélèvements réalisés sur les additifs et leurs supports se sont avérés négatifs. Les enquêteurs ont effectué 118 visites dans 98 établissements. Afin d’évaluer la maîtrise des contaminations croisées, les prélèvements ont été réorientés vers les aliments composés (AC, 72 %) plutôt que vers les matières premières (MP, 24 %). Les MP prélevées correspondent aux espèces pour lesquelles des variétés OGM ont été développées : soja, maïs, colza.