Alimentation animale : objectif « 100 % durable » et le « zéro déforestation » pour 2025
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Les auges des élevages remplies aliments, français ou d’importation, « 100 % durable » et étiquetés « zéro déforestation ». C’est le double objectif que se fixe la plateforme Duralim, qui rassemble 61 structures, à l’horizon 2025.
2018, année de calage des critères de durabilité
Différents groupes de travail doivent plancher sur les définitions de ces deux objectifs. Raphael Latz, représentant du Syndicat national du commerce d’exportation des céréales (Synacomex) et adhérent à Duralim, illustre, à l’occasion d’un point sur le projet le 20 mars, cette nécessité : « Le zéro déforestation peut prendre différentes formes… Accepte-t-on une culture implantée sur un espace déforesté, même si une forêt équivalente est replantée ailleurs ? »
Des plans d’actions et les étapes progressives à atteindre d’ici à 2025 doivent être établis sur le second trimestre 2018. « Un état des lieux des pratiques actuelles doit également être mené sur 2018, ainsi qu’une analyse des risques selon les sources approvisionnements », explique Constance Flour, présidente de Duralim.
Économiquement, les membres de Duralim espèrent qu’une action globale permettra de minimiser d’éventuels surcoûts liés à cette évolution dans les approvisionnements. « Une démarche de niche est facilement envisageable, mais si elle n’est financièrement accessible qu’à 5 % du marché, sa portée réelle sera moindre », commente Laurent Thiaucour, directeur général de Lorial alimentation animale.