Ambroisie : proposition de loi début 2013
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« Il faut anticiper et coordonner la lutte dès maintenant pour la saison 2013 pour éviter une dérive sanitaire et un préjudice pour le monde agricole ». Ainsi s’est exprimé le 27 novembre dans un bureau de l’Assemblée nationale Alain Moyne-Bressand, député de l’Isère et président du comité parlementaire de suivi du risque ambroisie. La pression de l’ambroisie est de plus en plus forte sur tout le territoire français. « Il est nécessaire de convaincre de mettre en place des pratiques de gestion avant que l’ambroisie ne s’installe vraiment », souligne Bruno Chauvel, coordinateur de l’Observatoire des ambroisies qui précise qu’on n’a jamais vu autant d’ambroisies se développer qu’en 2012. Si tout le monde est d’accord pour lutter contre ce fléau, de nombreux freins existent avec des conflits à gérer. A commencer par le nombre d’acteurs : agriculteurs, organismes agricoles, sociétés de distribution, coopératives, gestionnaires de milieux, associations, sociétés d’autoroutes, chantiers publics ou privés, jardins particuliers. Les questions sont nombreuses : comment coordonner ces différents acteurs et récompenser ceux qui luttent ? Comment répondre aux contradictions comme celle provoquée par la directive nitrates interdisant de détruire le couvert végétal sans tenir compte que ce couvert peut être de l’ambroisie qu’il faut absolument arracher ? Le problème est aussi sanitaire, avec les conséquences sur la santé. Autant d’interrogations auxquelles tentent de répondre le comité parlementaire de suivi du risque ambroisie qui doit proposer une loi début 2013 sur le bureau de l’Assemblée nationale. G.P.