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Avec Mon restau responsable, la FNH aide la restauration collective dans une démarche locale et de qualité

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«  De nombreux acteurs de la restauration collective étaient soucieux de l’origine et de la qualité des produits utilisés, aussi bien d’un point de vue santé qu’environnemental. Mais beaucoup ne savent pas comment engager une démarche de progrès », explique Amandine Lebreton, en charge des questions agricoles et alimentaires à la Fondation Nicolas Hulot, FNH. Dès 2012, commence un travail avec le réseau Restau’co, et des professionnels du secteur. Il aboutit, en juin 2016, à la mise en ligne de l’outil gratuit « Mon restau responsable »Ne pas alourdir le travail des cuisiniers

« Au long de la démarche, on parlera d’échange plutôt que d’audits, et on évaluera des progrès plutôt que de se donner des objectifs absolus, précise Amandine Lebreton. L’idée n’est ni d’alourdir le travail des restaurants, ni de les juger. »

Près de 200 évaluations ont été réalisé sur le site Mon restau responsable. « C’est d’autant plus positif que leurs profils sont très variés et les motivations sont diverses : entamer une démarche, l’améliorer ou la faire connaitre », commente Amandine Lebreton.

Un contexte politique en évolution

Le contenu des assiettes, dans la restauration collective, est un sujet qui commence à intéresser les politiques : la loi sur l’ancrage territorial de l’alimentation, qui passait en deuxième lecture en mai dernier à l’Assemblée proposait dans sa première version d’instaurer la restauration collective publique dès 2020, 40 % de produits issus de l’alimentation durable, locaux, de saison, signes de qualité. La loi Égalité et citoyenneté comptait également un amendement lié à la quantité de bio dans ces mêmes établissements publics, même s’il a été retoqué.