Biocontrôle : Andermatt France poursuit son développement
Le | Archives
Presque trois ans après sa création, la filiale française du groupe suisse Andermatt présente un chiffre d’affaires d’environ 1,4 million d’euros. « Et 30 spécialités de biocontrôle au catalogue, dont cinq baculovirus homologués », précise Alain Querrioux, directeur général d’Andermatt France. La société compte six salariés, dont trois délégués technico-commerciaux pour accompagner le déploiement de ses solutions auprès des prescripteurs techniques et des distributeurs. Les spécialités insecticide Neemazal-T/S et fongicide Curatio, qui n’ont pour le moment obtenu que des dérogations de 120 jours, devraient bientôt recevoir leur autorisation de mise sur le marché (AMM). L’homologation d’un fongicide à base de bicarbonate de potassium, destiné à lutter contre l’oïdium de la vigne et des curcubitacées et contre la tavelure en arboriculture, est également attendue au cours de la campagne 2016-2017.
Avec ses 30 spécialités utilisables en agriculture biologique et susceptibles de faire partie de la liste des produits de biocontrôle, la société compte proposer des actions standardisées pour les CEPP.
Un portefeuille d’isolats de baculovirus unique
Point fort du groupe Andermatt : son portefeuille d’isolats de baculovirus, constitué depuis 30 ans. « Ce portefeuille, qui vient d’être totalement cartographié, nous offre la possibilité de sélectionner le ou les bons isolats pour lutter efficacement contre les différents parasites, précise Alain Querrioux. Ainsi, Madex Twin lutte non seulement contre le carpocapse, mais également contre la tordeuse orientale. Ce portefeuille nous offre également la possibilité de contrer les résistances qui apparaissent, comme celle du carpocapse observée en Allemagne. »
Alain Querrioux, directeur général d’Andermatt France