Référence agro

Biocontrôle : Goëmar triple sa capacité de recherche

Le | Archives

L’inauguration officielle de son laboratoire à Saint Malo, le 5 juillet, a été l’occasion pour Goëmar de réaffirmer son investissement dans les produits de biocontrôle. « Tous nos travaux sont centrés sur les capacités propres de la plante, sa physiologie et l’ensemble de ses relations avec son écosystème », a introduit Jean-Pierre Princen, président exécutif de la société, en présence de quelque 200 partenaires, élus et clients. Le laboratoire permet de tripler la capacité de recherche de la société malouine, qui travaille traditionnellement avec des produits dérivés des algues. « La bio-inspiration, c’est à dire trouver dans la nature de nouveaux moyens de fonctionnement, ouvre un boulevard pour le futur » a indiqué Michel Griffon, conseiller scientifique de l’ANR, lors de la conférence sur l’innovation en productions végétales qui a précédé l’inauguration du laboratoire. Les moyens ne seront à la hauteur de la rupture pressentie, ont estimé plusieurs intervenants, que si d’autres modes de gouvernances sont mis en place entre recherches publique et privée, entre l’Europe et les Etats ou encore entre recherche et utilisateurs. La conclusion a été apportée par Bruno Ferreira, conseiller technique de Stéphane Le Foll. Il a rappelé la série de signaux positifs apportés aux produits de biocontrôle, « enjeu central du plan Ecophyto », dont l’accord cadre signé en octobre 2012.

  • Encadré
Goëmar devrait réaliser sur la campagne 2012-2013 un chiffre d’affaires de l’ordre de 25 millions d’euros, essentiellement avec sa gamme de Phyto-Activateurs à base d’algues. La recherche absorbe 10 % de son chiffre d’affaires. L’investissement dans le laboratoire de Saint Malo, en activité depuis janvier 2013, s’élève à 2 millions d’euros. Il comporte 5 phytotrons, 5 compartiments de serre, un laboratoire de pathologie végétale, un autre de physiologie végétale et 3 000 m2 de pépinières. Développement sur la base de projets menés avec 17 laboratoires de recherche (universités et instituts), 6 pôles de compétitivité et 18 sociétés confrères.