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Bœuf aux hormones : l’UE prête à faire des concessions

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Une proposition de concession de l’Union européenne visant à mettre fin au différend, qui dure depuis 20 ans, avec les États-Unis et le Canada sur le commerce du bœuf aux hormones a été adoptée par la commission du commerce international le 26 janvier. La proposition, qui augmenterait les contingents d’importation de l’UE pour la viande bovine provenant d’animaux non traités avec des hormones, sera soumise au Parlement le 13 mars pour une mise en application du nouveau contingent tarifaire en août. S’il est approuvé par le Parlement, le règlement autorisera les pays tiers à vendre à l’UE, à droit nul, 48 200 tonnes de viande de haute qualité provenant de bovins non traités avec des hormones de stimulation de la croissance. L’augmentation du contingent d’importation a été convenue lors de négociations conclus avec les États-Unis et le Canada. Lesquels, en échange, ont déjà suspendu les droits à l’importation imposés aux produits agricoles européens inscrits sur la « liste noire » qui s’élèvent à près de 130 millions de dollars. Cette suspension touche essentiellement la France, l’Allemagne, le Danemark et l’Italie, sur les ventes de chocolat, viande porcine, roquefort, moutarde, oignons et truffes, ainsi que d’autres produits. « Il s’agit d’une résolution avantageuse pour tous, étant donné que l’Union européenne maintient son interdiction sur les importations de bovins traités aux hormones sans désavantager les produits agricoles européens, alors que les États-Unis et le Canada obtiennent des quotas très utiles pour leurs bovins non traités aux hormones », a déclaré le rapporteur Godelieve Quisthoudt-Rowohl à l’issue du vote.