Captages Grenelle : seulement 23 % ont engagé un programme d’actions
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Pour le compte des ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture, l’Onema a réalisé un bilan des démarches menées sur les captages Grenelle. Fin 2014, seulement 23 % ont un programme d’actions engagé et 53 % un programme d’actions validé. Un retard important par rapport à l’objectif initial qui visait la mise en place de programmes sur tous les captages prioritaires avant la fin 2012. Au 1er octobre 2014, 88 % des études de délimitation sont achevées et 10 % sont en cours ; 72 % des diagnostics des pressions sont finalisés et 18 % sont en cours. Malgré son caractère recommandé, les AAC Grenelle mobilisent peu le dispositif des zones soumises à contraintes environnementales (ZSCE). : 21 % disposent d’un arrêté en ce sens, qui relève plus d’une réponse à une attente administrative. La gestion de l’azote et des pesticides, comme mesure principale Les mesures portent sur (par ordre d’importance) :
- la gestion technique de l’azote et des produits phytosanitaires ;
- les mesures sur les systèmes de culture et la gestion des assolements ;
- l’accompagnement des acteurs et la production de connaissances ;
- l’aménagement du paysage et la gestion du foncier.
- mieux intégrer l’acquisition de connaissances par des groupes de travail techniques ou par des expérimentations sur la lutte biologique ou l’allongement et la diversification des rotations, par exemple ;
- mieux cibler des zones d’actions pertinentes, notamment pour la mise en place d’éléments paysagers (localisation et dimensionnement) et pour les actions sur le foncier (achat, échanges, etc.) ;
- développer les mesures sur les changements de systèmes : associations végétales, nouvelles filières et nouveaux débouchés (filières courtes, etc.). Ce qui requiert un projet de territoire.