Chrysomèle du maïs : vers la fin de la lutte obligatoire
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Le projet d’abrogation de l’arrêté du 28 juillet 2008 relatif à la lutte contre Diabrotica virgifera virgifera Le Conte, soit la chrysomèle des racines du maïs, est en consultation publique depuis le 20 mars et jusqu’au 10 avril, sur le site du ministère de l’Agriculture. En effet, la réglementation européenne a évolué en la matière. La Commission estimant que le ravageur est aujourd’hui établi sur le territoire européen et que son éradication ou son confinement n’est plus possible, elle a décidé de supprimer la chrysomèle du maïs de la liste des organismes nuisibles contenus dans la directive 2000/29/CE. Une directive d’exécution, 2014/19/UE, a donc été prise en ce sens le 6 février 2014. Jusqu’à présent, au niveau national, la chrysomèle du maïs était considérée comme un organisme de lutte obligatoire en tout temps et tout lieu. Les mesures consistaient en une surveillance officielle, combinée à des mesures de lutte (traitements contre les larves ou les adultes de l’insecte ou mise en place de la rotation des cultures) dans les zones d’éradication de six kilomètres de rayon autour des pièges ayant capturé l’insecte, ou en confinement sur la totalité du territoire des départements concernés par la chrysomèle. Consulter le projet d’arrêté d’abrogation.