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Climat : les préparations à Copenhague s’enlisent

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Du 10 au 14 août, 2 400 délégués de 180 pays se sont retrouvés à Bonn pour préparer le traité post-Kyoto de décembre à Copenhague. Ce processus, qui se poursuivra en septembre en Thaïlande, butte sur plusieurs enjeux où les avis des pays industrialisés et en voie de développement divergent. Yvo De Boer, directeur exécutif de la convention cadre des Nations Unies sur le réchauffement climatique (CCNUCC) avait indiqué que « le temps presse ». Si au G8 d’Aquila, les pays les plus puissants se sont engagés à réduire leurs émissions de GES de 80 % d’ici à 2050, ces derniers souhaitent un engagement proportionnel des pays émergents. Ils veulent en particulier que la Chine et l’Inde prennent des engagements chiffrés au vue de la taille et de l’expansion industrielle de leurs pays. Les pays en voie de développement rétorquent qu’ils espèrent une aide technologique et financière importante des pays industrialisés pour lutter contre le réchauffement tout en se développant économiquement. Si Yvo de Boer reste optimiste et pense que Bonn aura été un tournant dans les négociations, d’autres interlocuteurs tels que Greenpeace ou France Nature Environnement (FNE) sont plus réservés, évoquant une situation de blocage menaçante pour un accord final.