Compensation carbone : une certification nationale pour les secteurs agricoles et forestiers en cours de construction
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Le projet Voluntary carbon land certification (Vocal) a présenté, le 25 janvier à Paris, les résultats d’une enquête, fondée sur un questionnaire en ligne et des entretiens réalisés au premier semestre 2016. Près de 2 MtéqCO2 ont été achetées en France en 2015 à un prix moyen de 4,2 €/TéqCO2. « Ce prix masque une fourchette de prix très large, et de grandes disparités entre acheteurs », précisent toutefois les responsables du projet. Quelques acheteurs de gros volumes ont bénéficié de prix bas, tandis qu’une majorité d’acheteurs de volumes moindre ont du s’acquitter de prix plus élevés.
Agriculture : une nécessité d’agréger les projets
L’attrait des projets forestiers et agricoles est souligné : leur fort ancrage local et les co-bénéfices spécifiques qui peuvent y être associés motivent les porteurs de projets. Toutefois, concernant les élevages, le grand nombre d’exploitations complexifie les démarches. L’idée d’agréger les volontaires, ou de passer par des structures collectives (coopératives par exemple) est mise en avant.
Alors que Vocal doit permettre d’avancer vers une certification nationale des projets de compensation carbone dans les secteurs agricoles et forestiers, l’enquête souligne la nécessité d’un tel outil. En l’absence de norme de référence, une grande diversité de démarches de compensation carbone ou assimilées est recensée.