Copenhague dans le texte
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((/public/Copenhague.bmp|Copenhague.bmp|L))__Ni succès, ni échec. La Conférence de Copenhague sur le climat s’est soldée finalement sur une voie médiane, samedi 19 décembre au petit matin.__ Le texte de compromis ouvre certes la perspective d’un nouvel accord de lutte contre le réchauffement de la planète, en relais du protocole de Kyoto, mais sans que rien ne le garantisse. Car la déclaration finale n’est pas juridiquement contraignante. M.D. Les États sont simplement « invités » à s’engager dans la trajectoire tracée à Copenhague. L’important, cependant, était de mettre tous les pays dans cette même trajectoire, y compris donc les États-Unis, la Chine et l’Inde qui risquaient de faire bande à part. L’important, aussi, était de reconnaître l’opinion scientifique selon laquelle la hausse de la température mondiale doit être inférieure à 2°C. Le fait que de fortes réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont nécessaires est également acté. Le texte admet par ailleurs la nécessité d’empêcher dès que possible une élévation des émissions mondiales et nationales de GES. La mise en œuvre d’un éventuel accord serait réexaminée en 2015 pour s’assurer que la planète évite des changements climatiques dangereux. Les pays riches vont s’engager sur des objectifs pour 2020 relatifs aux émissions concernant l’ensemble des activités économiques et les soumettront d’ici au 31 janvier 2010. Et ceux déjà liés par le protocole de Kyoto devront relever leurs objectifs actuels. Les pays en développement s’engagent, eux, à mettre en œuvre des actions de limitation afin de ralentir la croissance de leurs émissions et devront les annoncer également pour le 31 janvier 2010. Le texte prévoit enfin la création d’un « Fonds Climatique Vert de Copenhague ». Il stipule un objectif mondial visant à lever 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de GES et à s’adapter aux changements climatiques. Les pays développés contribueront à hauteur de 30 milliards de dollars annuels sur la période 2010-2012. Pour autant le texte ne mentionne aucun accord sur les contributions individuelles des pays riches ni sur la répartition vers les pays pauvres.