Culturales 2017 - Les exposants prennent le contexte politique et réglementaire au rebond
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La mise en place des Certificats d’économie de produits phytosanitaires, CEPP, est l’un des points d’actualité réglementaire fort du moment. Et donc un axe de communication tout trouvé pour les exposants des Culturales, qui se sont tenues les 14 et 15 juin près de Reims. La réduction d’utilisation d’anti-limaces appliqué en plein au moyen d’un épandeur Spando était ainsi présentée sur le stand de De Sangosse, tout comme la substitution des produits anti-limaces à base de métaldéhyde par le produit de biocontrôle Ironmax Pro.
Le biocontrôle répond présent
Biocontrôle et CEPP toujours, sur l’espace de Vivagro, avec l’anti-oïdium à base de soufre Flosul SC, homologué sur vignes, arboriculture, maraîchage et grandes cultures.
Face à des visiteurs essentiellement tournés vers les céréales, Arysta Lifescience se positionne sur le marché du biocontrôle grandes cultures. Les packs Néo Protech de la société Arysta associant Vacciplant avec un fongicide en dose raisonnée, visent la protection en début de cycle. Avec, là encore, la reconnaissance CEPP.
Des CEPP dans la parcelle de colza
Euralis présentait son colza ultra-précoce Alicia. Conditionné à raison de 100 000 graines pour 1,5 million de graines d’une variété « principale », Alicia pousse plus tôt et joue le rôle de piège à méligèthes, préservant la variété principale. Sur un stand voisin, Caussade mettait en avant Symbio VF.Couv, également éligible aux CEPP. Mélange de vesce dressée et de fenugrec, deux espèces qui jouent le rôle de plantes compagnes du colza, ce couvert concurrence les adventices et peut permettre d’éviter un désherbage après l’hiver. Gélif aux alentours de -4 °C, il disparaît même en cas d’hiver doux.
Jaunisse nanisante de l’orge : anticiper l’arrêt des néonicotinoïdes
D’autres exposants se positionnaient dans le cadre de l’arrêt des insecticides néonicotinoïdes, prévu pour 2018, sauf dérogation. Une réalité qui impose de revoir les stratégies contre la jaunisse nanisante de l’orge (JNO), transmis par le puceron. L’alternative génétique est alors mise en avant, non pas contre le vecteur, mais contre le virus lui-même : KWS communique sur Amistar et Domino, tandis que LG exposait Rafaela, trois variétés d’orges tolérantes à la JNO.
Sobac, société référencée 4 pour mille
Sobac se situait sur un créneau bien différent, mais ancré dans le projet politique du prédécesseur de Jacques Mézard au ministère de l’Agriculture. « Nous sommes la seule société agricole référencée dans le projet 4 pour mille », indique-t-on sur le stand. Implantée en Aveyron, Sobac est spécialisée dans la stimulation de la vie du sol. Bactériosol, son produit-phare, permet de fixer carbone et azote et de produire rapidement de l’humus, pour une plante en meilleure santé, sans engrais de fond et en réduisant l’usage des pesticides.
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