Référence agro

Des chercheurs européens se mobilisent contre la législation sur les OGM

Le | Archives

La législation sur les OGM est « de plus en plus déconnectée des faits scientifiques établis après 15 années de cultures, de recherches et d’expériences sur le terrain », s’inquiète l’association française des biotechnologies végétales (AFBV) dans un communiqué du 9 novembre. C’est pourquoi, l’AFBV a lancé une pétition appelant les « groupes de pression » à ne plus bloquer le génie génétique, ainsi que l’Union européenne à changer la législation actuelle sur les PGM, les plantes génétiquement modifiées. Selon l’AFBV, la pétition a déjà recueillie en France plus de 350 signatures de scientifiques, chercheurs et personnalités. L’appel de 41 scientifiques suédois Cette action fait suite à l’appel lancé en octobre de 41 chercheurs suédois, soutenus ensuite par 400 scientifiques britanniques, pour modifier la législation sur les OGM. Ils indiquent que les résultats des 500 groupes de recherche indépendants, ayant reçus 300 ME de l’UE pour étudier les risques sur les OGM, montrent que les plantes transgéniques «  ne sont pas plus risquées que les technologies conventionnelles d’amélioration des plantes ». Ils estiment que le cadre réglementaire est responsable des coûts exorbitants, estimés à 11 ME, pour commercialiser un OGM et qu’il favorise donc l’apparition de monopoles. «  Notre souhait est que l’on puisse proposer aux agriculteurs du monde entier des semences qui ont été développées pour fournir le plus d’énergie, qui utilise l’eau de manière efficace et avec le moins de produits chimiques possible, mais la législation actuelle sur le génie génétique ne le permet pas », indique les 41 scientifiques suédois.