DIVA, pour stimuler le lien entre pratiques agricoles et biodiversité
Le | Archives
Le Commissariat général au développement durable vient de publier un « Point sur » la thématique « Biodiversité et évolutions des pratiques agricoles - Recherches et analyses pour l’action publique ». Ce dossier s’appuie largement sur le programme de recherche incitative nommé Diva (Action publique, agriculture et biodiversité), lancé en 2000.
Il a porté sur l’analyse des freins, l’animation de réseaux associant chercheurs et acteurs des espaces ruraux, l’évaluation des actions engagées… Le programme met en avant l’intérêt d’actions publiques tenant compte des spécificités des terroirs et des cultures.
Faiblesse de l’animation soulignée
Un projet conduit dans les Alpes du Nord a montré que l’identification d’objectifs agro-environnementaux et la souplesse des processus de contractualisation étaient primordiales pour associer les acteurs, « pour qu’ils s’approprient de nouveaux concepts et les réinterprètent selon leur propre vision », soulignent les auteurs du bilan.
Le principal frein à la mise en place de contrats est souvent la faiblesse de l’animation. Les choix réalisés sur une exploitation en termes de cultures, d’élevages et de pratiques associées dépendent de nombreux facteurs. La prise en compte de la biodiversité dépend, selon les auteurs du rapport, de trois logiques distinctes : des signes de qualité intégrant de manière explicite pour le producteur et le consommateur la composante environnementale ; une contractualisation entre producteurs et pouvoirs publics, le tout encadré par une réglementation.
L’équipe de chercheurs conclut son analyse sur le constat suivant : « l’absence de coordination entre ces trois logiques semble nuire au changement pérenne des pratiques de production et des modes de consommation. »