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Ecophyto Guyane : chasse aux pesticides illicites

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Les produits phytosanitaires illicites (PPI) représentent un handicap majeur pour la réussite du plan Ecophyto en Guyane. Ils représenteraient de 30 à 50 % des quantités utilisées. Depuis 2011, dans le cadre de l’axe 6 spécifique aux DOM et avec un financement alloué par le ministère de l’Outre-mer, une société est mandatée pour collecter et expédier pour destruction en métropole. Les produits étaient saisis lors de contrôles routiers et frontaliers. Le dispositif a permis d’éliminer 406 kg la première année, et 2,2 tonnes l’année suivante. En parallèle, la société Adivalor a été sollicitée par les ministères de l’Agriculture, de l’Outre-mer et de l’Ecologie pour réaliser une étude préalable à la mise en place d’une filière de gestion des intrants agricoles en fin de vie dans les DOM. Le système pérenne de collecte et d’élimination de ces déchets devrait être en place courant 2014. Priorités animation et communication Il a été acté dès 2011, par le groupe Recherche et développement, que le réseau Dephy était inapproprié en Guyane. Un réseau non-formalisé de partenaires (organisations professionnelles et structures pédagogique) a cependant été mis en place dès 2008. Au programme : adaptation des pratiques alternatives, combler les « usages vides » et vulgarisation des travaux. Il n’existe pas non plus à ce jour de réseau de surveillance épidémiologique, ni de BSV. En revanche, quatre organismes de formation ont été habilités en 2012 et 2013 pour la délivrance du certiphyto. Après 32 obtentions lors de la phase expérimentale, 72 diplômes ont été obtenus en 2012, et 5 en 2013. A ce stade de son déploiement, Ecophyto en Guyane nécessite essentiellement un gros travail d’animation et de communication.