Élevage : Sanders veut promouvoir les pratiques sanitaires durables
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« C’est une politique de leader », a affirmé Bernard Mahé, directeur général de Sanders, lors d’une journée consacrée à la gestion sanitaire durable, GSD, le 13 novembre 2016 à Nantes. Avec 15 % de part de marché et 26 000 éleveurs, le groupe d’alimentation animale estime que son rôle est d’encourager la GSD. La stratégie, lancée il y a trois ans, tourne autour de cinq axes pour préserver la santé des animaux : la conduite d’élevage sécurisée, une alimentation équilibrée et favorable au développement de l’immunité, la biosécurité, le développement d’alternatives naturelles, la médication raisonnée.
Des salariés ambassadeurs
Pour concrétiser sa démarche, la société a créé une large gamme de solutions dans les cinq piliers de la GSD. Elle forme aussi ses salariés. « Tous nos conseillers devront être des ambassadeurs de la stratégie », affirme Sébastien Lopez, animateur GSD chez Sanders. Des sessions de formation ont eu lieu, notamment sur la qualité de l’eau, l’antibiorésistance, la biosécurité. Objectif : relayer les bonnes pratiques auprès du plus grand nombre d’agriculteurs. Sanders s’appuie sur des groupes d’éleveurs dits GSD, plus impliqués et capables de communiquer auprès de leurs homologues. « Nous testons avec eux des nouvelles techniques », ajoute Sébastien Lopez.
Surveiller la consommation d’antibiotiques
Grâce à son outil Indicavet, le groupe est capable de suivre la consommation d’antibiotiques des élevages. Indicavet concerne, chaque année, neuf millions de poules, 47 000 porcs, 56 millions de poulets, 1,08 millions de lapins. « C’est la première base de suivi des antibiotiques multi-espèces en France, indique l’animateur GSD. Nous voulons l’étendre en 2017. »
Cette stratégie a pour ambition d’inscrire les filières animales dans la durée : préserver l’efficacité des médicaments, contribuer au bien-être animal, améliorer la rentabilité des élevages, assurer la qualité des produits finis au consommateur.
Les résultats sont là. La consommation d’antibiotiques dans les élevages suivis par Sanders est plus faible que la moyenne nationale : -49 % en volailles, -50 % en porcs et -12 % en lapin.