Environnement : des postes qualifiés mais mal rémunérés
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__Trois ans après la sortie du système éducatif, une majorité des jeunes issus des formations environnementales supérieures occupent un poste stable__ : 11 % sont fonctionnaires et 50 % sont en contrat à durée indéterminée (CDI), ces proportions s’élevant respectivement à 18 % et 56 % pour l’ensemble des formations de même niveau ; 30 % sont en contrat à durée déterminée (CDD), contre 16 % pour l’ensemble des sortants. C’est le constat établi par le Service de l’observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable dans « Le point sur » n° 45 du mois de mars. Les postes occupés se rattachent en majorité (53 %) à la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures », proportion un peu supérieure à la moyenne (47 %) mais le salaire médian des formations environnementales n’est pas pour autant plus élevé, variant de 1480 euros mensuels pour les diplômés spécialisés en « nature, milieux et équilibre écologistes » à 1740 euros pour ceux qui opèrent dans l’industrie et la construction à des fonctions de maîtrise des risques de pollutions ou de nuisances. J.P. Concernant les formations de niveau I (master, diplômes d’ingénieur), le nombre de diplômes dans l’environnement a plus que triplé entre la rentrée 1996-1997 et celle de 2007-2008 (il est passé de 107 en 1996 à 353 en 2007). De nombreux diplômes ont également été créés pour les formations de niveau II (licences), notamment depuis la mise en place des licences professionnelles : pour 2007-2008, 169 licences professionnelles sont rattachées au domaine de l’environnement, soit une licence professionnelle sur dix.