EPI, lancement d’une campagne de communication portée par le Contrat de solutions et Ecophyto

« C’est la première fois qu’autant d’acteurs sont réunis sur le sujet de la protection individuelle. D’habitude, c’était plutôt chacun dans son coin », se réjouit Julien Durand-Réville, responsable santé au sein de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP). Lors de sa conférence de rentrée, le 15 janvier à Paris, l’UIPP a annoncé le lancement, lors du Salon de l’agriculture en février 2020, d'une campagne de sensibilisation, portant sur les récentes évolutions concernant les équipements de protection individuels et les consignes de sécurité présentes sur les étiquettes des produits. Celle-ci est portée par le Contrat de solutions et est co-financée par le programme Ecophyto2+ (1).

La France pionnière sur le sujet des EPI

« Après les phases techniques et réglementaires, nous sommes heureux de passer à l’étape de communication, c’est un gros sujet qui nous occupe depuis quatre ans », indique Julien Durand-Réville. Dans ce cadre, l’UIPP a lancé en 2017 un guide d’étiquetage volontaire pour homogénéiser les étiquettes des produits en adoptant un langage commun, et permettre aux utilisateurs d’identifier plus facilement quel équipement porter à chaque étape de la manipulation des produits.

Ce travail a débouché sur la réalisation d’un tableau synthétique, aujourd’hui présent sur plus de 90 % des étiquettes des produits mis sur le marché à la fin de l’année 2019. Autre axe sur lequel ont porté les efforts : le développement de nouveaux équipements suite aux évolutions des normes internationales. Ceux-ci doivent faciliter le mouvement des agriculteurs et sont réutilisables. « La France est vraiment en avance sur cette question », affirme Julien Durand-Réville. L’Hexagone partage ainsi son expérience sur le sujet avec d’autres pays, comme l’Allemagne ou le Canada.

(1) Les partenaires du projet comptent également dans leur rang le ministère de l’Agriculture, la MSA et Adivalor.