Référence agro

Etiquetage des viandes : bras de fer Parlement-Commission européenne

Le | Archives

Le 6 février, le Parlement européen s’est positionné en faveur d’un étiquetage indiquant des lieux de naissance, d’élevage et d’abattage pour toutes les viandes, conformément à la législation déjà en vigueur pour la viande bovine. Le Parlement s’oppose ainsi à la proposition de la Commission européenne, dans laquelle les étiquettes indiqueraient uniquement les pays d’élevage et d’abattage. « Ainsi, l’étiquette pourrait indiquer qu’un porc a été « élevé » dans un État membre de l’UE après seulement quatre mois sur place, et uniquement après un mois dans le cas de la volaille », dénonce le Parlement. Le Parlement n’est pas le seul à réclamer un effort de traçabilité. Interbev, l’Interprofession Bétail et Viande, soutient la position du Parlement européen. Sur le même front, l’UGPVB, union des groupements de producteurs de viande en Bretagne, a fait savoir qu’elle attendait une prise de position « vigoureuse » de la France sur ce sujet. Le 11 février, signature de « Viandes de France » En attendant d’éventuelles évolutions à l’échelon européen, Stéphane Le Foll, Benoît Hamon, et Guillaume Garot participent, le 11 février à la présentation par les professionnels des filières de l’élevage de la signature « Viandes de France ». Cette signature, que les consommateurs pourront retrouver dans l’ensemble des commerces, permettra d’identifier une viande issue d’animaux nés, élevés, abattus et transformée en France. Elle offrira également une meilleure valorisation des conditions sociales, sanitaires et environnementales dans lesquelles sont produites et transformées ces viandes.