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Fruits et légumes : des distorsions de concurrence dues au manque de phytos

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Dans son étude « Réglementation sur les pesticides : impasses techniques et distorsions de concurrence », présentée à la presse le 28 avril, le Collectif Sauvons les fruits et légumes montre que l’interdiction, en France, de nombreux produits phytopharmaceutiques, pour certains autorisés dans d’autres pays européens, crée des distorsions de concurrence insoutenables pour la profession, tant en conventionnel qu’en bio. Raison pour laquelle le groupe parlementaire sur les fruits et légumes, présidé par Jacques Remiller, député-maire de Vienne, compte soutenir deux amendements exigeants une évaluation des effets socio-économiques des mesures qui conduisent à la réduction d’utilisation de pesticides et une comparaison avec les pratiques dans l’UE : articles 36 bis A et 40 ter du Grenelle II. « Si ces articles ne sont pas votés, nous les déposerons dans la LMA, précise Jacques Remiller. Nous avons 78 députés de notre côté, qui refusent de voir mourir la profession sous prétexte que la France veut se montrer le meilleur élève de l’Europe en matière de réduction de pesticides ».