Glyphosate : les « pisseurs » de l’AGPB passent le test
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Depuis plusieurs mois, journaux régionaux et réseaux sociaux sont inondés par les résultats de « pisseurs volontaires », criant à la présence de glyphosate dans leurs urines. « Ces communications entretiennent un sentiment de peur et de danger en matière de santé publique stigmatisant toujours plus les pratiques des agriculteurs », dénonce l’AGPB dans un communiqué. C’est pourquoi l’organisation a sollicité 48 de ses céréaliers, répartis aux quatre coins de la France, pour se soumettre à un test de dosage de glyphosate dans leurs urines. Verdict : les agriculteurs passent l’examen haut-la-main. Tous se situent en-dessous du seuil de quantification réglementaire européen soit 1µg/L. Pour 77 % d’entre eux il n’y a aucune détection. Ces résultats corroborent ceux obtenus par le reste des agriculteurs français qui se sont prêtés à l’exercice.
À l’Anses de prendre position sur les méthodes
Plusieurs techniques d’analyses sont possibles pour déterminer la quantité de glyphosate dans les urines. L’AGPB a opté pour le CHU de Limoges, recourant à la technique par chromatographie. « Cette méthode est reconnue par l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) comme la plus précise et la plus fiable », souligne l’AGPB. L’organisation demande donc à l’Anses de prendre position « pour éclairer le débat public, sur les méthodes d’analyses utilisées et sur le sens à donner en matière d’exposition de la population aux différents résultats présentés ».