Horticulture : Plante bleue en phase avec la certification environnementale
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Le cahier des charges en horticulture Plante bleue a obtenu, le 15 février, l’équivalence de niveau 2 de la certification environnementale du Grenelle de l’environnement. Une réussite pour Jean-Marc Vasse, directeur de Val’hor, l’interprofession de la filière de l’horticulture d’ornement, que Référence environnement à rencontré à l’occasion du salon de l’agriculture. Référence environnement : Comment est née la certification de bonnes pratiques Plante bleue ? Jean-Marc Vasse : Elle a démarré en décembre 2010, donc bien avant le Grenelle de l’environnement. La filière s’est engagée précocement dans la production biologique intégrée, plutôt il est vrai, parce qu’elle connaissait des impasses techniques avec les produits phytosanitaires que par idéologie. R.E. : Quels sont les problématiques majeures en environnement de la filière horticole ? J.-M.V. : Outre la protection des cultures, la dépense énergétique, et donc la production de CO2, est un fort levier d’amélioration pour les serristes. Tout comme les déchets : nous essayons d’utiliser des pots en plastique biodégradable. Concernant l’eau, un autre poste important, nous travaillons sur le recyclage. Sans oublier la fertilisation, la biodiversité, et le volet social. 25 à 50 % du chiffre d’affaires est constitué de la main d’œuvre. Avec les entreprises adhérentes à Plante bleue, nous avons constitué des fiches de poste, et nous travaillons sur le handicap, la parité des salaires, la diversité. R.E. : Combien d’entreprises horticoles adhèrent à Plante bleue ? J.-M.V. : A la février 2012, 61 entreprises ont été formées dont 34 certifiées. Notre objectif à terme est d’atteindre 1000 entreprises sur les 5000 que comporte la filière. Le coût, lié au plan de contrôle de trois s’élève à 1405 euros. En 2012, nous allons mettre en place des outils de communication à destination des entreprises.