La certification environnementale, en pratique

Depuis fin février, tous les textes encadrant la certification environnementale sont parus. Plus de 2000 exploitations bénéficient aujourd’hui de cette certification, grâce essentiellement aux reconnaissances d’équivalences avec des démarches déjà existantes. Trois démarches ont été ainsi reconnues totalement comme équivalentes de la certification environnementale de deuxième niveau : la qualification agriculture raisonnée (1883 exploitations au 31/01/2012), Area (Agriculture respectueuse de l’environnement en Aquitaine, 74 exploitations au 31/12/2011), Criterres (qualification des exploitations agricoles de Haute-Lande, 42 exploitations au 31/12/2011). A ces quelques 2000 exploitations bénéficiant donc de la certification environnementale de niveau 2, il faut ajouter les exploitations engagées dans les démarches n’ayant obtenu qu’une équivalence partielle : pour l’activité viticole (dans le cas de Terra Vitis-Rhône Méditerranée) et pour l’activité horticole (dans le cas de Plante Bleue). Les exploitations Terra Vitis-Rhône Méditerranée (273 au 31/12/2011) et Plante Bleue (35 au 31/12./2011) doivent, le cas échéant, pour obtenir la certification environnementale de niveau 2, respecter l’ensemble des exigences du référentiel pour les autres activités de l’exploitation. La prochaine CNCE (Commission nationale de la certification environnementale) du mois de juin examinera d’autres demandes d’équivalence qui permettraient ainsi d’étoffer le nombre d’exploitations certifiées. Enfin, des exploitations agricoles ne bénéficiant d’aucune équivalence choisissent de rentrer directement dans la nouvelle démarche de certification environnementale de niveau 2. Le groupe coopératif Vivescia inaugurera le 14 mai prochain dans les Ardennes, la première exploitation française certifiée ainsi.