Le plan Écoantibio 2 a été publié le 19 avril. Sa mise en œuvre est prévue pour la période 2017-2021. Les vingt actions qu’il comporte se situent « davantage dans le registre de l’incitation que du règlement », insiste Stéphane Le Foll.

Quatre axes ont été retenus :

- Développer les mesures de prévention des maladies infectieuses et faciliter le recours aux traitements alternatifs.

- Communiquer et former sur les enjeux de lutte contre l’antibiorésistance, sur la prescription raisonnée des antibiotiques et sur les autres moyens de maîtrise des maladies infectieuses.

- Mettre à disposition des outils d’évaluation et de suivi du recours aux antibiotiques, ainsi que des outils pour leur prescription et administration responsables.

- S’assurer de la bonne application des règles de bon usage au niveau national et favoriser leur adoption aux niveaux européen et international.

Sous l’impulsion de la première version, l’exposition des animaux a reculé de 20 %

Plan national de réduction des risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire, Écoantibio est une déclinaison française des recommandations internationales en la matière. Sur les quatre années d’application de la V1 du plan (2012-2015), l’exposition des animaux aux antibiotiques a reculé de 20 %, tandis que l’exposition des animaux aux antibiotiques critiques a diminué de 21 % en 2 ans seulement (2014-2015).

Stéphane Le Foll se félicite de ces résultats et souligne l’engagement de tous les acteurs. Le ministre explique par ailleurs qu’il s’est assuré que la V2 d’Écoantibio s’articule de manière avec cohérente avec son projet agro-écologique.

Accéder aux détails du plan.